Ile-de-France : vers de nouvelles restrictions ?
Le Conseil de défense a lieu ce 17 mars, au matin. Le sort de la région Ile-de-France va être étudié, la situation sanitaire y est alarmante.
Vers un reconfinement total ou partiel pour Paris et sa région ? Les écoles vont-elles rester ouvertes ? Voici les questions sur lesquelles se penchent en ce moment le chef de l’Etat et le gouvernement, lors d’un Conseil de défense. « Le moment est venu pour envisager des dispositions pour la région francilienne », a déclaré hier soir le Premier ministre, sur BFM TV. « Les données en sont réunies (…). On est dans une situation préoccupante et critique et, très clairement, des mesures du type de celles auxquelles on a eu recours dans les autres parties du territoire sont sur la table ce soir », a précisé Jean Castex.
Entretien avec des médecins réanimateurs
Ce matin, la CFDT, par la voix de son secrétaire général Laurent Berger, a dénoncé une décision prise arbitrairement, par « un seul homme », en l’occurrence le Président de la République. Le syndicat réclame des consultations. Le gouvernement a pourtant échangé avec de nombreux professionnels de santé.
.@CfdtBerger : "Ce qui est sûr, c’est que là on assiste à une forme de supplice : ça fait des semaines qu’on nous dit qu’on va peut-être être confinés…là faut décider" #le79Inter pic.twitter.com/kcWDjF71Sj
— France Inter (@franceinter) March 17, 2021
Hier soir, Emmanuel Macron s’est d’ailleurs entretenu avec des médecins réanimateurs. « Je ferai ce qu’il faut », aurait promis le chef de l’Etat. C’est lui qui tranchera, in fine.
Nice, Dunkerque, Pas-de-Calais
Plusieurs scénarios sont donc envisagés. Difficile de dire avec certitude quelle piste sera pour l’instant privilégiée même si un reconfinement, les week-ends uniquement, semblerait être l’option la plus probable. Sur le modèle de ce qui a été mis en place localement à Nice, Dunkerque et dans le Pas-de-Calais.
La situation sanitaire en Ile-de-France inquiète très fortement les professionnels de santé. Et à juste titre. Le taux d’incidence a grimpé à 418 nouveaux cas de contamination pour 100 000 habitants. On est bien au-dessus du seuil d’alerte maximale.
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