Hommage aux cheikhates
Dimanche 11 septembre à 15h au théâtre Jean-Claude Carrière du domaine d’O, le spectacle Kabareh Cheihkats va offrir au public de l’inattendu, avec des hommes habillés de robes chatoyantes, maquillés comme des stars de cinéma qui vont interpréter le répertoire des cheikhates, ces femmes libres mais marginalisées qui dénoncent les injustices et rendent hommage au patrimoine populaire marocain.
Sur scène, des hommes habillés en femmes brisent les tabous toujours vivaces et rendent un hommage plein d’aplomb aux cheikhates, des femmes libres qui dénoncent à travers l’ivresse des chants et des danses les injustices de la société. Elles dénoncent les injustices et rendent hommage à un patrimoine populaire marocain oublié.
Ce spectacle mis en scène et imaginé par le metteur en scène et comédien casablancais Ghassan El Hakim présente les grandes cheikhates, celles qui osaient élever la voix dans une société qui proscrivait l’apparition des femmes en public.
Kharboucha la rebelle qui vécut au tournat des XIXe et XXe siècles et défia le pouvoir ; Zahra Elfassia, pionnière du malhoun et première femme de son pays à enregistrer des disques sous son nom. Le Casablancais Bouchaïb El Bidaouiqui n’est pas oublié non plus, lui qui, au début des années d’indépendance sous une forme humoristique mais néanmoins révolutionnaire, redora, travesti en cheikha, l’image du répertoire rural des aïta, alors méprisé des citadins, tout en leur accolant des textes engagés.
Sur scène, ces hommes maquillés et habillés de robes jouent du violon, du oud, de la guembri et des percussions, tout en interprétant un répertoire qui parcourt les siècles, de la musique juive marocaine au chaâbi, de la aïta à l’hamdaoui, pour une prestation qui brise les tabous toujours vivaces.
Kabareh Cheikhats, à 15h, au théâtre Jean-Claude Carrière, dimanche 11 septembre.
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