Guerre Israël/Hamas : les ONG poussent pour la libération des otages
Fabrice COFFRINI / AFP
Libérer les otages détenus par le Hamas. C’est l’appel que réitère l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour avancer vers un cessez-le-feu qui semble, à ce jour, hors d’atteinte.
« Il est urgent que les ravisseurs donnent des signes de vie des otages et des preuves des soins de santé qui leur sont dispensés, et qu’ils libèrent immédiatement toutes les personnes enlevées, pour des raisons humanitaires et sanitaires », demande une nouvelle fois l’OMS, par le biais de son directeur général, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Près de trois semaines après l’attaque du Hamas, 224 personnes enlevées en Israël sont toujours retenues en otages. L’organisation s’inquiète de « l’accès et la prestation de soins de santé à chacun d’entre eux ».
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Protéger les civils
Intermédiaire pour la prise en charge des otages libérés, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) devrait « être autorisé à entrer immédiatement en contact avec les otages afin de connaître leur état de santé », selon l’OMS.
Par ailleurs, cette dernière lance un appel plus général : « Tous les civils qui souffrent dans ce conflit doivent être protégés (…) Nous appelons les États membres de l’OMS, les partenaires humanitaires (…) à faire de la santé des personnes la toute première priorité et à prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux souffrances incessantes ».
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Cessez-le-feu
La libération des otages retenus par le Hamas pourrait être un pas vers un cessez-le-feu, à Gaza et en Israël, qui semble à ce jour très éloigné, quand une offensive terrestre israélienne semble de plus en plus imminente. Lundi (23 octobre), huit ONG dont la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), Médecins du monde ou encore Oxfam exhortaient les deux parties au cessez-le-feu.
Louis-Nicolas Jandeaux, responsable humanitaire d’Oxfam France déclarait : « Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat, à la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes détenues en otage par les groupes armés à Gaza, et à l’ouverture des frontières pour laisser passer l’aide humanitaire ».
