Valls, Boutih, Savary : ces députés pressés de sauver leurs fauteuils à l’assemblée

 Valls, Boutih, Savary : ces députés pressés de sauver leurs fauteuils à l’assemblée

Le député de l’Essonne Malek Boutih a fait savoir


Le député socialiste de l’Essonne Malek Boutih a fait savoir, mardi 9 mai, qu’il avait sollicité l’investiture d’en marche ! pour les législatives. À quelques heures de la date limite d’investiture, plusieurs députés PS ont hâté le pas pour rejoindre En Marche ! en espérant ainsi conserver leur siège à l’Assemblée nationale. 


 


Sauver son siège de député


Imitant Manuel Valls dont il est proche, le député de l’Essonne a expliqué à des journalistes avoir fait sa demande « dimanche par Internet », comme le demande le mouvement du nouveau président de la République. Un autre député PS, Gilles Savary, élu en Gironde, a également fait savoir qu’il préférerait être investi par le mouvement d’Emmanuel Macron, mais s’est, lui, inquiété des « règles intransigeantes » en matière de candidature.


« Ce qui compte c’est pas les formulaires, c’est de savoir si un certain nombre de personnalités, comme Manuel Valls ou moi, on est utiles pour une majorité présidentielle », a cependant lancé M. Boutih dans les couloirs de l’Assemblée.


« Manuel Valls n’est plus dans un objectif de recomposition du PS. Cette recomposition est malheureusement impossible, le débat politique n’aura plus lieu à l’avenir au PS », a poursuivi l’élu de la 10e circonscription de l’Essonne, après l’annonce de l’ancien premier ministre de sa volonté d’être « candidat de la majorité présidentielle » aux élections législatives.


 


L’humiliation de Manuel Valls


Une annonce fraichement reçue du côté du mouvement d’Emmanuel Macron. Manuel Valls ne remplit pas les conditions d'une investiture pour les législatives de juin, a affirmé, mercredi matin, Jean-Paul Delevoye, président de la commission d'investiture de La République en marche. Le sort de Malek Boutih n’était pas tranché mercredi matin.


L’état-major du Parti socialiste a fait savoir de son côté qu’il n’y aurait pas de double étiquette pour les élections législatives et que les candidats devront choisir. « Ceux qui se présentent avec l'étiquette En Marche ! auront un candidat (PS, NDLR) face à eux, c'est ce qu'a dit Jean-Christophe Cambadélis », a affirmé à la presse le député Pascal Cherki, proche de Benoît Hamon, à la sortie du bureau national qui s’est tenu mardi rue de Solférino. Il y aura donc bien 577 candidats socialistes


Rached Cherif