Nouvelle édition de Rêv’Elles
Le parcours « Rêv’Elles ton potentiel », édition 2017, débute aujourd’hui, le 6 février, à Paris, et cela jusqu’à la fin de la semaine, le 10 février. Les jeunes femmes ont toutes entre 16 et 20 ans et ont ce point commun de « chercher leur voie ».
Des erreurs d’orientation, elle en a elle-même commises. C’est peut-être un peu pour ça qu’Athina Marmorat, la fondatrice de ce programme, s’est donné pour mission d’accompagner les jeunes dans les choix professionnels décisifs qu’ils doivent faire alors qu’ils n’ont que 16 ans. Et plus particulièrement les jeunes femmes. Ainsi est né son programme Rêv’Elles.
La première édition a eu lieu en mai 2013. 18 jeunes femmes de 8 banlieues différentes ont pu échanger pendant deux jours sur leurs avenirs et leurs choix professionnels.
Redonner confiance
Depuis 4 ans, chaque année, une petite vingtaine de jeunes filles échangent pendant plusieurs jours sur leurs avenirs et leurs choix professionnels. Le but de ce programme, en 5 jours, est « de vous redonner confiance, d’apprendre à mieux vous connaitre, vous familiariser avec l’entreprise, rencontrer des femmes d’exception et poser les bases d’un projet qui vous ressemble ».
Dans le contenu, l’association propose à ces jeunes filles des ateliers participatifs qui les aideront à y voir plus clair dans leurs projets professionnels et leurs perspectives d’avenir. Elles pourront aussi rencontrer des femmes actives, des « rôles modèles » aux parcours variés.
Devenir actrice de son parcours professionnel
L’association Rêv’Elles œuvre pour favoriser l’égalité des chances et l’insertion professionnelle des jeunes filles en leur permettant d’élargir leurs perspectives professionnelles. « Notre ambition est de permettre à chaque jeune fille issue de milieux populaires de devenir actrice de son parcours professionnel et de trouver une voie en cohérence avec ses aspirations, son potentiel et les réalités du monde du travail. Il s’agit de les aider à se libérer des différents freins inhérents au manque de confiance en elles, à l’autocensure, aux préjugés, aux inégalités socio-culturelles, au manque d’informations et de modèles identificatoires », explique Athina Marmorat.
Selon le rapport ONZUS 2011, seules 14,5% des femmes de plus de 15 ans (résidant en ZUS) ont un niveau Bac+2 ou plus contre 29,9% hors quartiers politique de la ville. De plus, la tendance du taux de chômage de cette population est à la hausse en 2011 (+ 2,7 points à 20,6 %) alors que celui des hommes se stabilise par rapport à 2010 (+ 0,3 point à 19,6 %).
Plus d’infos ici : www.revelles.org/