Non-violence, un moyen d’action encore efficace

 Non-violence, un moyen d’action encore efficace

Peace Brigades International France.


 


La non-violence comme moyen d'action en faveur de la Paix. Si le grand public en a une vision plutôt romantique avec notamment les combats de Martin Luther King ou Gandhi, la non-violence reste un outil concret de défense des droits fondamentaux. Samedi (9 juillet), l'ONG Peace Brigades International propose une journée d'initiation à l'intervention civile de Paix, une journée pour comprendre ce qu'implique la non-violence aujourd'hui.


 


Accompagnement


Peace Brigades international (PBI) est une petite ONG créée en 1980, au moment des guerres civiles en Amériques du Sud et Centrale. Depuis, l'ONG continue de travailler sur ce continent mais également en Afrique.


« L'idée c'est d'envoyer des observateurs internationaux pour accompagner les défenseurs des droits de l'homme dans leurs activités politiques (réunions, manifestations…). Avec tout un travail de plaidoyer au niveau local (…). Dissuader les acteurs armés de menacer, de harceler et de tuer les défenseurs des droits de l'homme. Leur permettre de continuer leur travail dans les meilleures conditions, en faveur des droits fondamentaux » explique Camille Bossé, coordinatrice de projets au sein de PBI.


Des interventions loin d'être évidentes, surtout au niveau des répercussions qu'il peut y avoir sur le terrain. La journée d'initiation permet d'en faire prendre conscience : « Il faut comprendre à quel point c'est compliqué de parler de non-violence, d'être volontaire sur le terrain, les décisions qu'on doit prendre, d'accompagner ou pas selon les cas, les défenseurs… ».


 


Non-violence en France


Malgré son implantation en France, les projets de PBI restent majoritairement internationaux : « Le rôle de notre groupe en France : lever des fonds, faire des projets, faire des plaidoyers auprès des autorités françaises. En France, les défenseurs des droits de l'homme, même s'ils peuvent être menacés, c'est moins visible et moins problématique que dans certains autres pays ». selon Camille Bossé.


Ce qui ne l'empêche pas de travailler avec des organismes spécialisés sur la question de la non-violence comme le Mouvement pour une alternative non-violente (MAN) ou encore Non-violence 21, travaillant tous les deux sur la formation à la non-violence en milieu scolaire, dans les associations…


Malgré des moyens relativement limités, l'ONG pense à développer son champs d'action à d'autres pays où le respect des droits fondamentaux n'est pas toujours la priorité : « Beaucoup de pays mériteraient d'avoir ce genre de projet, on est une petite ONG donc on n'est pas présent dans beaucoup de pays ».


 


F. Duhamel