Mort de Wissam El Yamni : la mise en examen des policiers annulée

 Mort de Wissam El Yamni : la mise en examen des policiers annulée

Pas de justice pour Wissam El Yamni. THIERRY ZOCCOLAN / AFP


Les fonctionnaires de police peuvent dormir tranquille. Hier, la cour d’appel de Riom (Puy-de-Dôme) a annulé les poursuites qui visaient l’un d’entre eux après la mort de Wissam El Yamni, en 2012, à Clermont-Ferrand.


 


Et la justice continue inlassablement d’aller dans le même sens dans ce type d’affaire. Le second policier qui se trouvait à l’arrière de la voiture qui transportait, vers le commissariat de Clermont-Ferrand, Wissam El Yamni n’est plus mis en examen pour coups mortels. Il a été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté. La famille de la victime considère que l’on cherche à « étouffer le dossier ». Les faits remontent au mois de janvier 2012. Wissam El-Yamni était un chauffeur routier âgé de 30 ans lorsqu’il est mort 9 jours après avoir été interpellé dans des conditions encore à ce jour controversées.






Pas d’indices sérieux






Cette décision prise hier par la cour d’appel de Riom n’a rien de surprenant puisqu’en janvier dernier, déjà, cette même cour avait tranché en ce sens pour le premier policier de la brigade canine qui conduisait le véhicule. Dans les deux cas, la justice a considéré qu’il n’y avait « pas d’indices sérieux prouvant que le travail des policiers soit en lien avec le décès de Wissam El-Yamni». Plus précisément, la cour d’appel de Riom s’est appuyé hier sur les rapports médicaux qui ne démontrent pas clairement que le décès de cet homme ait été causé « par l’intervention d’un tiers ».






Chloé Juhel