Le Défenseur des droits saisi après la blessure au flash-ball d’un adolescent

 Le Défenseur des droits saisi après la blessure au flash-ball d’un adolescent

Photo d’illustration. AFP PHOTO / PASCAL GUYOT


 


Les faits remontent au soir du 13 juillet, à Argenteuil. Des échauffourées éclatent entre des jeunes et les forces de l’ordre. Amine, 14 ans, reçoit un tir de flash-ball dans le bas ventre. Il a décidé de porter plainte.


 


Le Défenseur des droits s’est saisi « d’office » de ces faits et l’enquête a été confiée par le parquet de Pontoise à l’IGPN. Une audition des fonctionnaires de police en activité ce soir-là devrait avoir lieu dans les jours qui viennent.


 


Un acte islamophobe ?


Selon les proches de la victime, Amine jouait avec des amis à lancer des pétards avant que la police n’intervienne. Le jeune homme de 14 ans affirme ne pas avoir participé aux échauffourées avec les forces de l’ordre. Il revenait de la mosquée où il s’était rendu pour célébrer la fin du ramadan. Il portait une djellabah blanche, ce qui fait dire à beaucoup qu’il s’agit d’un acte islamophobe.


 


L’intérêt supérieur de l’enfant


Amine a reçu un tir de flash-ball au niveau d’un testicule. Le rapport médical fait précisément état d’un « traumatisme de la sphère urogénitale ». Dans un communiqué diffusé le 17 juillet, le Défenseur des droit a décidé d’ouvrir une enquête « eu égard à la gravité apparente de la blessure, de l'intérêt supérieur de l'enfant, s'agissant d'un mineur âgé de 14 ans, et aux recommandations générales formulées par l'institution ».


 


Chloé Juhel