La deuxième édition du programme FAM se clôture à Sciences Po
Depuis 2 semaines, 22 jeunes femmes âgées de 25 à 35 ans participaient au programme Femmes d'avenir en Méditerranée (FAM). Conçue par l'équipe pédagogique du Programme de recherche et d'enseignement des savoirs sur le genre (PRESAGE), la formation est axée sur l'égalité et le leadership.
Pour clôturer ce projet, un colloque était organisé vendredi 20 mai par Sciences Po Monde Arabe à Paris sur le leadership féminin dans le Monde Arabe. Depuis le 9 mai, ces femmes issues de différents pays du Monde Arabe ont participé à différents ateliers sur l'économie, la politique, les droits etc… toujours autour des inégalités hommes-femmes.
Elles sont tunisiennes, libanaises, syriennes, algériennes, marocaines, égyptiennes etc., et font bouger les choses dans leur pays. Elles sont issues de la société civile, du monde politique, du secteur public et privé, de l'art et de la presse ou encore du monde de la culture. Elles ont été sélectionnées pour participer à FAM.
Le but pour ces femmes est de pouvoirjouir de tous leurs droits humains et de ne plus être harcelées. Qu'elles puissent vivre dignement dans un contexte d'égalité avec les hommes et qu'on ne les place plus sous la tutelle de leur mari ou un homme de leur famille.
Dans le colloque du vendredi 20 mai, plusieurs tables rondes se sont succédées. Elles abordaient différents sujets autour du leadership féminin et faisaient un état des lieux de la situation. Le but est de traiter de manière novatrice, de l'impact du genre dans la hiérarchie entre hommes et femmes, sur le leadership féminin.
Après avoir donné plusieurs exemples de pays occidentaux et autres dans lesquels les femmes sont aussi victimes de discriminations, Amina Yahyaoui, présidente de l'ONG Al-Bawsala a conclu que "Le problème est global, il faut s'unir et travailler ensemble, pas seulement entre les pays arabes, c'est un problème qui est mondial et on est en train de faire l'erreur de croire que c'est dans une seule religion que les femmes sont discriminées".
Lina Badreddine