L’ancien président de l’université de Toulon condamné
Laroussi Oueslati, soupçonné d’avoir monnayé l’inscription d’étudiants chinois en échange de bakchichs, voire, de faveurs sexuelles, a été condamné à deux ans de prison dont un avec sursis.
L’affaire avait secoué le monde universitaire français. Laroussi Oueslati, 55 ans, alors président de l’université de Toulon, avait été soupçonné d’avoir monnayé l’inscription d’étudiants chinois en échange de bakchichs, voire de faveurs sexuelles.
Jugé depuis le 18 janvier par le tribunal correctionnel de Marseillepour corruption, faux et détournements de fonds publics, il a été condamné à deux ans de prison dont un avec sursis.
Laroussi Oueslati a été reconnu coupable par le tribunal correctionnel de Marseille d’avoir pris part à un trafic d’inscriptions massives d’étudiants chinois à la rentrée universitaire 2008-2009.
Il devra payer une amende de 10.000 euros et une autre de 35.000 euros solidairement avec une autre prévenue, Huimin Ren, ancienne chargée de mission auprès du président de l’université.
Cette dernière a également été condamnée à un an de prison avec sursis pour avoir bénéficié d’un contrat d’attachée temporaire d’enseignement et de recherche, sans en remplir les conditions et sans effectuer la contrepartie des heures d’enseignement de chinois prévues par son contrat.
« Nous ne sommes pas dans la maladresse, l’imprudence. Nous avons des éléments extrêmement nombreux et convergents qui démontrent la culpabilité des prévenus et du principal protagoniste » a déclaré le procureur Ludovic Leclerc qui avait requis trois ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis contre Laroussi Oueslati qui a simplement reconnu « assumer des erreurs administratives ».
Jonathan Ardines