4e édition du festival Kiwitas
Plus de 4000 visiteurs sont attendus samedi à Villepinte pour ce rendez-vous culturel qui s’est imposé depuis 2013. Cette année, le festival Kiwitas a pour thème « Devoir de mémoire ».
« Il est de notre devoir de se rappeler notre histoire, celle qu’on ne raconte pas. L’histoire qui fait de nous, qu’on le veuille ou non, la France d’aujourd’hui », précise le communiqué du festival. Depuis 4 ans maintenant, cet événement s’engage à proposer aux habitants des quartiers d’avoir accès à la culture. Et la promesse est à chaque fois largement tenue. « C’est une véritable fête populaire, notre fête de l’humanité à nous, nous membre de la société civile », explique Laetitia Nonone, la président de l’association Zonzon 93 et fondatrice de Kiwitas.
Parrainé par Dawala
Quel est le programme de cette journée ? Des stands seront d’abord tenus par les associations qui ont répondu présent et qui se sont associées à l’événement. Une quarantaine au total. Kiwitas, c’est en effet l’occasion de « mutualiser les associations ». Sur scène, de nombreux jeunes prendront également la parole pour raconter leur engagement. Des ateliers d’art urbain, des expositions et des animations pour les plus petits sont également prévus. Enfin, il y aura de la musique, avec notamment la présence d’un parrain à la hauteur de ceux des éditions précédentes : Kery James ou encore Lilian Thuram. Cette année, c’est Dawala, producteur et créateur du label Wati B qui produit Sexion d'Assaut.
Responsabilité
Le terme Kiwitas est un dérivé du mot latin Civitas, qui signifie citoyenneté. Ce festival se veut en effet proche des préoccupations des populations des quartiers populaires, « trop souvent reléguées au second plan, livrées à elles-mêmes ». « Alors qui peut prendre la responsabilité d’y améliorer les conditions de vie, si ce n’est les populations elles-mêmes ? ». La question est posée, la réponse sera apportée samedi.
Chloé Juhel