9e édition des « Pépites du cinéma »
Fictions, docu-fictions, docus tout-court, formats courts, moyens et longs, tous les genres sont représentés lors de ce festival. Jusqu’au 23 octobre, des films sont projetés en Ile-de-France et à Tanger.
Ce sont les dernières heures de l’édition 2015. Le festival « Les pépites du cinéma » ont, une fois de plus, proposé une programmation haute en couleurs, qui, comme à chaque fois, a vocation à dénicher de nouveaux talents et soutenir les films indépendants. Et particulièrement cette année, puisque le parrain n’est autre que le réalisateur Michel Gondry.
Cinémathèque de Tanger
Cette année, le festival a ouvert ses portes au cinéma L’Etoile de la Courneuve, plusieurs projections ont ensuite eu lieu au cinéma La Clef à Paris. En novembre, « Les pépites du cinéma » se délocaliseront à la cinémathèque de Tanger et ce, pour la 3ème année consécutive. Ce soir, au programme, entre autres, seront projetés « Maman(s) » de Maïmouna Doucouré ou encore « Un métier bien » de Farid Bentoumi.
Entrée gratuite
Ce rendez-vous a été mis en place, en 2007, par l’association « Talents urbains », structure qui a pour mission « la promotion de l’expression artistique et culturelle issue des quartiers populaires et multiethniques sous toutes ses formes ». « Les pépites du cinéma » ont lieu chaque année à La Courneuve et à Paris. Ce festival est destiné au grand public et aux professionnels. Son objectif est de donner de la visibilité à l’innovation et à la créativité d’une nouvelle génération de cinéastes de toutes origines. Et l’entrée est gratuite.
« Rue des cités » et « Rengaine »
Depuis le lancement de ce festival, plus de 300 films ont été présentés. Parmi lesquels « Faîtes le mur » de Banksy, « Women are heroes » de JR, « Donoma » de Djinn Carrénard, « Rue des cités » de Carine May et Hakim Zouhani, « Rengaine » de Rachid Djaïdani, « Fièvres » de Hicham Ayouch. Des pépites qui défendent haut et fort ce festival qui porte bien son nom.
Chloé Juhel