Audience renvoyée au 16 février 2017 pour le restaurateur de Tremblay qui avait refusé de servir deux femmes voilées

 Audience renvoyée au 16 février 2017 pour le restaurateur de Tremblay qui avait refusé de servir deux femmes voilées


Il faudra revenir. L'affaire du Cénacle a été renvoyée au 16 février 2017. Sans doute, le temps que la pression médiatique retombe un peu…


Les avocats de la défense ont eu gain de cause. Ils s'étaient  plaints devant la cour de ne pas avoir obtenu dans les délais certaines pièces du dossier.


Jean-Baptiste Debreux, gérant du restaurant « Le Cénacle » de Tremblay, est accusé de « discrimination dans la fourniture d’un service en raison de l’appartenance à une religion dans un lieu accueillant du public ». Il n'a pas jugé utile de se déplacer devant la 16e chambre correctionnelle de Bobigny.


Le 27 août dernier, il avait tenu des paroles islamophobes à l’encontre de deux femmes voilées venues dîner. Malheureusement pour lui, la scène avait été discrètement filmée à son insu.


L'une des clientes, excédée, avait fini par lâcher:  "On ne veut pas être servi par des racistes, monsieur !", le patron du restaurant lui répondant : "Les racistes ne mettent pas des bombes et ne tuent pas des gens, les racistes comme moi !" "Parce qu’on a mis des bombes, monsieur ?". "Madame, les terroristes sont musulmans et tous les musulmans sont terroristes. (…) Des gens comme vous, j’en veux pas chez moi. (…) Maintenant, vous le savez, alors partez !", aurait conclu le chef. 


Seule une des deux victimes a déposé plainte. Le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) s'est également constitué partie civile. Affaire à suivre. 


Nadir Dendoune