Festival Images de Migrations : voir les migrations autrement

 Festival Images de Migrations : voir les migrations autrement

2ème édition du Festival Images de Migrations : du 18 au 23 novembre 2021.

Un festival de cinéma pour voir l’autre, le migrant potentiel, autrement. C’est ce que propose « Images de migrations », dans un climat français, et européen, plutôt hostile aux migrants.

 

Représentation de l’autre

Les scènes insoutenables d’évacuation à l’aéroport de Kaboul en Afghanistan. Les images de migrants massés à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne. Et bien d’autres images qui montrent l’inquiétude de l’Europe, notamment, face à un éventuel afflux de demandeurs d’asile.

C’est exactement ce regard que veut changer le festival Images de Migrations (2ème édition du 18 au 23 novembre) : « Face à l’émotion provoquée par ces images diffusées sans retenue, il est plus que jamais important de prendre le temps de réfléchir et d’analyser ».

Affiche Festival de migrations - Edition 2021.
Affiche Festival de migrations – Edition 2021.

Exil, transmission et environnement

Cette année, c’est une vingtaine de films du monde entier (Brésil, Irlande, Togo, Japon, Finlande…) que les spectateurs pourront découvrir dans différentes salles d’Île-de-France mais également à Marseille, Clermont-Ferrand et Calais.

Des films autour de trois thèmes : Enfance et jeunesse en exil, Exil et environnement et enfin Lost in transmission. Cette dernière catégorie met en avant la quête des mémoires perdues notamment à cause des colonisations.

Le documentaire de Lina Soualem, Leur Algérie, raconte la séparation de ses propres grands-parents après 62 ans de vie commune. La réalisatrice revient sur leurs vies de travailleurs immigrés tout en questionnant « leur long voyage d’exil et leur silence ».

Focus afghan

La deuxième édition du festival Images de Migrations fera la part belle à l’Afghanistan avec « deux documentaires réalisés sur le temps long pour mieux partager la subjectivité de l’expérience migratoire ».

Dans Cœur de Pierre, le réalisateur Olivier Jobard a suivi Ghorban pendant les huit premières années de son séjour, lui qui est arrivé seul et clandestinement en France à l’âge de douze ans.

Puis, dans Midnight Traveler, le réalisateur Hassan Fazili a filmé pendant 594 jours, son propre parcours migratoire, accompagné de toute sa famille, entre Kaboul et la Hongrie. Le réalisateur a été contraint de fuir son pays quand les Talibans ont mis sa tête à prix.

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