Exposition Femmes photographes de guerre, Musée de la libération de Paris au 31 décembre 2022
Le musée de la Libération met à l’honneur 8 femmes photographes reconnues pour leur talent et pour leur engagement à couvrir les guerres et les conflits dans le monde. Une exposition qui se tient jusqu’au 31 décembre 2022.
Huit femmes photographes reconnues ont couvert 75 ans de conflits internationaux. A partir des années trente aux guerres les plus récentes. Elles sont : Lee Miller (1907-1977), Gerda Taro (1910-1937), Catherine Leroy (1944-2006), Christine Spengler (née en 1945), Françoise Demulder (1947-2008), Susan Meiselas (née en 1948), Carolyn Cole (née en 1961) et Anja Niedringhaus (1965-2014).
Plus de 80 photographies, et une douzaine de journaux et de magazines originaux, l’exposition « Femmes photographes de guerre » lève le voile sur l’implication des femmes dans tous les conflits.
Ces femmes ont documenté sans relâche les crises mondiales et joué un rôle décisif dans la cristallisation de l’information sur la guerre. Elles ont, de plus, un avantage certain sur les hommes. Dans les territoires de conflit, elles peuvent accéder plus facilement aux familles.
Une image montrant le massacre de Palestiniens
En mettant en lumière les clichés et parcours de ces huit photographes, l’exposition confronte le visiteur au regard porté par un regard féminin sur la violence des guerres. A travers leurs clichés, elles se sont hissées en témoins de l’atroce et le racontent.
Au fil de l’exposition, plus de 70 ans de conflits internationaux sont immortalisées. Certaines photographes comme Lee Miller ou Gerda Taro sont devenues les figures de proue d’un engagement sans faille. Depuis, bien d’autres ont rejoint leurs rangs pour faire reconnaitre le travail des femmes photographes de guerre. Parmi elles, Françoise Demulder (1947-2008).
Ancienne mannequin, Françoise Demulder décide de passer très vite de l’autre côté de l’appareil. Engagée par l’agence Gamma pour photographier la guerre du Vietnam puis l’horreur du Cambodge, de l’Angola, du Liban puis d’Irak. Elle devient en 1977, la première femme à recevoir le World Press Award pour une image montrant le massacre de Palestiniens.
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