Espagne/Maroc. Démantèlement d’un réseau de trafic de cocaïne à Melilla
La Guardia Civil espagnole a interpellé 21 personnes et a saisi 59 kilos de cocaïne, 186 kilos de haschich et des comptes bancaires d’une valeur supérieure à 3,6 millions d’euros bloqués, lors du démantèlement d’un réseau criminel de trafic de cocaïne actif entre les Pays-Bas et le Maroc, via le préside occupé de Melilla.
Selon un communiqué de la Guardia Civil espagnole, dimanche 7 mai, le réseau disposait de deux structures différentes, une pénalisée dans le trafic de haschich par voie maritime depuis le Maroc et une autre qui achetait de la cocaïne aux Pays-Bas et à Barcelone pour l’acheminer vers le Maroc, via le préside occupé de Melilla. Ce réseau criminel est téléguidé par deux frères installés entre le Maroc et Grenade en Espagne et qui faisaient l’objet d’un mandat d’arrêt de la justice marocaine pour trafic de drogue.
L’opération qui avait pour nom de code Bergantes, a effectué 14 perquisitions dans des locaux situés à Melilla, Grenade et dans les localités de Martorell, Rubí, Terrasa et Gélida. En outre, un laboratoire avec le matériel nécessaire pour la réception, la découpe, la pesée et l’emballage de la cocaïne, a été découvert, ainsi qu’un total de 43,7 kilogrammes de cocaïne. 38 véhicules, des biens d’une valeur de 653 500 €, 49 comptes bancaires, du matériel électronique et des téléphones portables de dernière génération, des substances pour la préparation de la drogue, 58, 7 kilos de cocaïne, 186 kilos de haschich et un pistolet Taser ont été saisis pour l’occasion.
Selon le journal El Pais, l’opération a été diligentée après que la Garde civile a suspecté un véhicule à Melilla. Après la fouille, ils ont découvert 15 kilogrammes de cocaïne dans un faux fond du coffre.
Quatre éléments d’un dangereux réseau de trafic de « cocaïne des pauvres » ont été mis hors d’état de nuire, dans la province de Nador, par la police judiciaire de la ville et la brigade de gendarmerie royale compétente, sur la base d’informations de la direction générale de la surveillance du territoire (DGST).
La ville de Melilla est devenue la plaque tournante du trafic de cocaïne, notamment la cocaïne frelatée, composée de produits chimiques que les trafiquants mélangent avec de la drogue dure pour obtenir de grandes quantités de cocaïne bon marché qu’ils écoulent dans la région.