Espagne. Le chef du polisario espère retourner en Algérie en catimini
Le chef du polisario Brahim Ghali alias Mohamed Ben Batouche, espère quitter l’Espagne en catimini sans la comparution devant la justice espagnole pour répondre aux accusations de crimes contre l’humanité et viol.
L’information a été révélée par son bras droit Salem Lebsir qui, dans une interview accordée au média espagnol OK Diario à l’hôpital de Logroño, a affirmé que le malade encombrant s’en ira sans être inquiété. « Bahim Ghali quittera l’Espagne sans comparaître devant un juge ». « Dès qu’il aura récupéré, soit dans 10 jours, il quittera le pays (…) Pourquoi il irait devant la justice ? », a déclaré le dénommé Salem Lebsir qui a été photographié aux côtés d’un autre membre du polisario, Abdallah Hamad, dans une salle d’attente de l’hôpital de San Pedro de Logroño.
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Cité à comparaitre le 1er juin par l’audience nationale, Brahim Ghali a refusé de signer la convocation, il attend toujours l’ordre d’un personnage mystérieux qui l’a accompagné sous une autre fausse identité.
D’autre part le gouvernement espagnol continue de s’enliser dans le scandale Ben Batouche en essayant d’impliquer l’UE dans l’affaire. La ministre des Affaires étrangères Arancha Gonzalez Laya, a affirmé dans une déclaration que Brahim Ghali « une fois remis de ses problèmes de santé, devrait répondre à une affaire devant l’audience nationale avant de retourner dans son propre pays ».
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Une chose est sûre, les Espagnols vont découvrir que leur gouvernement protège un criminel. Quatre plaintes contre Ghali pour viol d’une citoyenne espagnole, pour torture et pour terrorisme, ont été déposées par l’Association canarienne des victimes du terrorisme.
En effet, les victimes espagnoles des actes terroristes perpétrés par les séparatistes du polisario ont réclamé l’arrestation immédiate du dénommé Brahim Ghali, admis dans un hôpital à Logrono, sous une fausse identité et avec des papiers falsifiés pour échapper à la justice espagnole.
Le chef des séparatistes est accusé d’« assassinats de travailleurs canariens » dans le territoire du Sahara, ainsi que d’être « le commanditaire d’assassinats, d’enlèvements collectifs et de disparitions en haute mer d’équipages de marins canariens, durant la période allant de 1973 à fin 1986 ».
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