Eric Zemmour, la dégringolade dans les sondages continue

 Eric Zemmour, la dégringolade dans les sondages continue

Moins de trois semaines avant la présidentielle, le candidat de Reconquête Eric Zemmour passe sous la barre des 10% d’intention de vote. Francois Pauletto / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Le candidat de Reconquête à la peine dans les sondages. Week-end chargé en perspective pour les candidats à l’élection présidentielle, la campagne s’accélère.

 

Les réunions publiques s’enchaînent à gauche et à droite. Ce week-end, le candidat des Insoumis Jean-Luc Mélenchon sera à Marseille. Le représentant EELV Yannick Jadot se rendra, lui, au Zenith de Paris. Enfin, Eric Zemmour organise un rassemblement place du Trocadéro, à Paris.

La place du Trocadéro est un lieu politique symbolique. On associe souvent à la droite traditionnelle l’expression « droite Trocadéro ». C’est face à la Tour Eiffel que Nicolas Sarkozy puis François Fillon avaient réuni leurs partisans en 2012 et 2017.

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30 à 50 000 personnes sont attendues, selon les organisateurs du rassemblement. Il s’agit d’un meeting en plein air qui vise à être une démonstration de force alors qu’il enregistre des scores de plus en plus mauvais dans les sondages depuis le mois de février.

Selon les dernières études, c’est son plus bas niveau, le candidat de Reconquête est toujours sur la pente descendante. Il semble même flirter avec la barre symbolique des 10% d’intention de vote. Il rejoint les rangs de la candidate LR Valérie Pécresse et s’éloigne un peu plus de la candidate RN Marine Le Pen.

Cinq millions d’expulsés en 5 ans

Depuis, Eric Zemmour fait tout pour revenir sur le devant de la scène médiatique. En début de semaine, le polémiste a utilisé le terme de « remigration », jusqu’ici employé par une partie de l’extrême-droite. Ce concept a d’abord été employé par les militants de Génération Identitaire, structure depuis dissoute.

L’idée est de renvoyer un maximum d’étrangers non européens dans leur pays d’origine. Eric Zemmour a évoqué clairement les pays du Maghreb, ceux « dont on ne veut plus » : clandestins, délinquants, criminels, prisonniers. Il a même avancé le chiffre d’un million de personnes expulsées en cinq ans.