Les Arabofolies se mettent au vert
Alors que le dérèglement climatique fait largement la une des médias du monde entier, les pays arabes semblent insuffisamment préparés, pénalisés entre autres par l’instabilité de la région. C’est précisément pour réfléchir à ces questions que pour la première fois le festival Arabofolies va réunir des acteurs du monde arabe aux actions inspirantes, qui œuvrent pour la protection de l’environnement.
Arabofolies, le Festival musical, des arts et des idées de l’Institut du monde arabe, se déroule trois fois par an, au printemps, au début de l’été et à l’automne. Pendant cette édition automnale 2019, les organisateurs ont prévu de consacrer l’après-midi du vendredi 25 octobre aux initiatives écologiques dans le monde arabe.
Cette région du monde, en première ligne face au réchauffement climatique et à la raréfaction de l’eau notamment, peine à anticiper les bouleversements à venir. Même si les pouvoirs publics encouragent quelques initiatives comme vitrine écologique, des champs de panneaux solaires aux villes vertes et durables, il reste encore beaucoup à faire pour que les populations de ces pays prennent la mesure de l’enjeu.
Pour en parler, le festival a convié des acteurs des sociétés civiles de toute la région : Syrie, Irak, Palestine, Liban, Égypte, Qatar, Oman et Tunisie. Ils tâcheront de répondre aux grandes problématiques écologiques, en particulier celle de mobiliser les populations malgré des contextes économiques et politiques parfois compliqués.
Parmi les intervenants des trois tables rondes au programme figurent notamment la Palestinienne Majd al-Mashharawi, fondatrice de Sunbox et de GreenCake, l’ingénieur Azzam Alwash, fondateur de l’ONG Nature Iraq ou encore la Tunisienne Sarah Toumi, fondatrice d’« Acacias pour tous » et membre du Conseil présidentiel pour l’Afrique d’Emmanuel Macron. La session, en accès libre à partir de 14h30, sera aussi l’occasion d’échanges avec le public.
Le programme complet d’Arabofolies et les billets (pour l’accès aux concerts) sont disponibles sur le site de l’Institut du Monde Arabe.
