France et Maroc font du climat une priorité

 France et Maroc font du climat une priorité

(De g à d) Fathallah Sijilmassi


 


A quelques semaines de la conférence Paris Climat 2015 (COP21), une réunion des présidents de parlement de l’Union pour la Méditerranée s’est tenue jeudi 15 octobre à l’Assemblée nationale en présence de Claude Bartolone et de Rachid Talbi El Alami, président de la Chambre des représentants du Royaume du Maroc.


 


A l’invitation de Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale et de Rachid Talbi El Alami, président de la Chambre des représentants du Royaume du Maroc, une réunion des présidents de parlement de l’Union pour la Méditerranée s’est tenue jeudi à l’Assemblée Nationale. « Les échanges ont été riches, ils nous ont permis de mieux appréhender, à la fois la diversité de nos situations et de nos moyens, mais aussi de prendre la mesure de notre interdépendance » a déclaré Claude Bartolone.


A quelques semaines de la COP21 à Paris et dans la perspective de la COP22 qui se tiendra à Marrakech en 2016, les échanges ont permis « d’améliorer collectivement notre capacité de contrôle et de propositions » afin « d’encourager nos gouvernements à avancer vers un accord solide et durable pour accompagner au mieux le travail difficile et remarquable accompli par le secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée » a souligné Claude Bartolone.


Un enthousiasme partagé par Rachid Talbi El Alami pour qui « nous sommes à un tournant dans la lutte contre le changement climatique ». « L’appel de Tanger signé par sa majesté le roi Mohammed VI et son excellence le président de la République française François Hollande est un moment très fort. Pour la première fois, un appel signé par deux chefs d’Etats a été adressé à la communauté internationale pour que chacun prenne ses responsabilités devant les générations futures » ajoutant, « nous n’avons plus le droit de mal exploiter les ressources naturelles, surtout celles de la Méditerranée ».


Lors de la conférence de presse, Elisabeth Guigou, présidente de la Fondation Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures en Méditerranée, et Fathallah Sijilmassi, secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée étaient également présents. Un échange entre des représentants des parlements et des membres de la société civile euro-méditerranéenne avait été organisé, « afin d’aider nos concitoyens à prendre en charge nos problèmes qui nous sont communs, à commencer par ceux du climat » a rappelé la présidente de la Fondation.


Une réunion qui selon le secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée a atteint quatre objectifs, « montrer que les institutions travaillent ensemble, montrer qu’on ne peut rien faire sans la coordination avec les sociétés civiles, confirmer la place prioritaire de la thématique du changement climatique dans l’agenda global mais avant tout méditerranéen et enfin montrer que le temps de l’action est arrivé ».


Une satisfaction globale et des intentions communes qu’il faudra développer dans quelques semaines lors de la COP21 à Paris.


 


Jonathan Ardines