Climat et migration : un futur proche sous surveillance

 Climat et migration : un futur proche sous surveillance

Colloque Migrations environnementales et solidarité internationale : Samedi 23 novembre 2019

Les migrations abordées à l’aune des enjeux environnementaux. Le réseau « Des Ponts Pas Des Murs » (DPPDM) jette un coup de projecteur sur cet aspect des choses.

 

DPPDM

Samedi (23 novembre), le réseau DPPDM organise un colloque pour réfléchir et faire un point sur « les migrations environnementales du point de vue de la solidarité internationale ». Regroupant une quinzaine de d’organisations, dont CCFD Terre-Solidaire, la Cimade, le CRID ou Emmaüs International, le réseau DPPDM a été créé en 2008.

Pour ce réseau, les migrations « constituent un apport social, culturel et économique » dont il faut voir tous les aspects : « les droits des migrants dans le respect de l’égalité des droits ; les rapports entre migrations et démocratie ; les migrations environnementales ; la gouvernance mondiale des migrations et la liberté de circulation ».

Migration environnementale

Pour le réseau DPPDM, il est important d’utiliser le terme de migration environnementale « car il recouvre à la fois les catastrophes naturelles soudaines et les phénomènes de dégradation lents pouvant amener à la disparition physique d’un Etat ».

Un terme donc plus adéquat que celui de migration climatique qui « ne prendrait en compte que les phénomènes dus aux changements climatiques et donc au réchauffement de la température moyenne ». Une très mince différence, mais qui permet d’aborder le sujet dans sa globalité même si le changement climatique y tient une large place.

Migration et climat

Selon le rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) paru en septembre dernier, il ne peut y avoir aucun doute sur le lien entre changement climatique et déplacements de population.

« Un réchauffement de 1,5 °C entraînera une élévation du niveau des mers de 26 à 77 cm d’ici 2100, atteindre un réchauffement de 2 °C accroîtrait cette élévation de 10 cm supplémentaires », selon les experts qui prévoient un déplacement de 280 millions de personnes pour un réchauffement de 2°.

Ayant été délocalisée du Chili en Espagne (Madrid), à cause des contestations qui touchent le pays sud-américain, la COP 25 (2 au 13 décembre) sera scrutée d’une façon toute particulière par le monde entier.

 

Colloque Migrations environnementales et solidarité internationale, samedi 23 novembre, à partir de 10h.

École des hautes études en sciences sociales – Amphithéâtre François Furet – 105 boulevard Raspail – Paris 6e