Enquête après des tags racistes sur une mosquée de Marseille

 Enquête après des tags racistes sur une mosquée de Marseille

Mosquée Arrahma, située dans le quartier de la Busserine, au nord de Marseille. Crédit photo : Mosquée Arrahma – Marseille / Facebook

Une enquête a été ouverte après la découverte de tags racistes sur le mur d’enceinte d’une mosquée de Marseille.

 

Les inscriptions insultant les « Arabes » ont été découvertes ce lundi, le 29 janvier. Elles ont été rapidement effacées par la mairie. Ces insultes se trouvaient sur le mur d’enceinte d’une mosquée récemment construite dans le quartier de la Busserine, située dans un arrondissement du nord de Marseille.

Le parquet de Marseille a indiqué hier, qu’une plainte pour dégradation a été déposée et une enquête a été ouverte confiée au commissariat de la Division Nord.

« Faisons corps ! »

L’association qui gère la mosquée Arrahma a condamné, dans un communiqué, « ces propos vulgaires, haineux » qui « vont à l’encontre des valeurs fondamentales » d’une ville cosmopolite, souvent louée pour son vivre-ensemble et qui accueille parmi les plus importantes communautés musulmanes et juives d’Europe.

Pour le maire divers gauche Benoît Payan, « le racisme n’a pas sa place » ici, a-t-il réagi sur X, ex-Twitter. « Aux imbéciles qui croient pouvoir nous diviser, fracturer la République, (…) faisons corps! », a tweeté de son côté le président Renaissance de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier.

Valeurs communes

L’antenne locale du Conseil représentatif des institutions juives de France a aussi dénoncé « toute forme de racisme et xénophobie » et exprimé sa solidarité avec la mosquée et la communauté musulmane face à des « tags abjects ».

« Ensemble, nous pouvons transformer cet évènement malheureux en une opportunité pour renforcer nos liens et affirmer nos valeurs communes », a conclu le collectif des musulmans des 14e arrondissement et de ses environs.

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131 faits antimusulmans

Les actes antimusulmans sont en hausse depuis début octobre en France. Depuis les attaques du Hamas en Israël, les forces de l’ordre ont constaté « une montée » de ce type d’actes, a déclaré Gérald Darmanin.

Depuis début 2023, il y a eu 1 762 faits antisémites, 564 faits antichrétiens et 131 faits antimusulmans. Un total de 330 enquêtes ont été ouvertes pour actes antisémites et apologie du terrorisme depuis le 7 octobre.