Énergie. Du gaz marocain en 2024
Voilà une bonne nouvelle qui nous change du climat anxiogène provoqué par la guerre de l’Ukraine sur la question de l’énergie : le Maroc pourra commencer à profiter de son gaz naturel découvert au large de Larache en 2024. C’est Leila Benali qui confirme l’information.
La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, en réaction à une question posée par un député, a annoncé une première date cible pour le démarrage de la production du gisement de gaz propre au large de Larache, précisant qu’à partir de fin 2024, le Maroc pourrait bénéficier de son propre gaz.
La responsable a avancé des détails précisant que l’Agence nationale des hydrocarbures et des mines (ONHYM), en collaboration avec son partenaire étranger, la société Repsol, a effectué des forages d’exploration sur la base entre la mi-décembre 2021 et la mi-janvier de cette année ont réalisé des études géologiques ou géophysiques.
Selon Benali, ces forages et les conclusions ou rapports qui en sont tirés indiqueraient l’existence de réserves de gaz dans la région. Elle a ajouté que si les études menées confirment les hypothèses économiques efficientes de ce projet, l’exploitation du gaz naturel pourrait démarrer à partir de fin 2024.
Il ne faut pas oublier que le département de l’Energie, après avoir lancé la réactivation du gazoduc Maghreb-Europe (GME) en flux bidirectionnel, a pris à bras-le-corps le dossier de la transition énergétique en optant résolument pour la diversification des sources d’énergies.
Tous les détails de ce vaste projet ont été publiés sur le Bulletin 0fficiel du 26 septembre 2022 avec notamment les nouvelles zones désignées pour recevoir les sites de développement de projets de production électrique à base de l’énergie solaire.
Un projet qui ambitionne d’étoffer le quadrillage du territoire en sites de production, de simplifier les procédures d’autorisation et par la même occasion de renforcer l’attractivité du secteur des énergies renouvelables pour les investisseurs privés nationaux et internationaux.
Dans cette stratégie de consolidation de l’intégration industrielle pour l’émergence d’un tissu entrepreneurial et industriel national dans le domaine des énergies renouvelables, la répartition des zones a pour objectif de couvrir la grande majorité du territoire.
Selon le texte de loi, les zones situées dans le Nord et le littoral méditerranéen, la façade atlantique, le Centre-Nord jusqu’au Centre-Sud, la totalité du flanc oriental et Sud-Est du Royaume ainsi que l’ensemble des territoires sahariens, ont été reconnues aptes à recevoir les sites de développement de centrales de production d’électricité à partir des sources d’énergie solaire.