Education nationale. 1 500 postes de professeurs des écoles non pourvus aux concours

 Education nationale. 1 500 postes de professeurs des écoles non pourvus aux concours

(Photo : LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Education nationale. Ce sont essentiellement les académies de Versailles et de Créteil qui sont concernées. Les syndicats alertent sur la « pénurie durable » d’enseignants.

 

Ces chiffres sont accessibles sur la plateforme Cyclades du ministère de l’Education nationale et ont été confirmés par les services du ministère.

Très exactement, 1 539 postes n’ont pas été pourvus cette année aux différents concours à ce stade, sur 9 885 postes offerts.

« Le déficit d’enseignantes et d’enseignants reste alarmant », s’inquiète dans un communiqué la FSU-Snuipp. Le principal syndicat du premier degré (écoles maternelle et élémentaire) souligne que le nombre de postes vacants est similaire à celui de l’année passée.

Le « fameux » choc d’attractivité promis il y a quelques années n’a toujours pas eu lieu, regrettent les syndicats, qui sont inquiets de ce qui va advenir à la fois pour les élèves à la rentrée et pour les équipes pédagogiques.

 

Créteil, Versailles, Guyane

Pour le seul concours externe de professeurs des écoles, 6 846 postes ont été pourvus sur 7 917 offerts.

Des chiffres qui ne comptabilisent pas ceux de Mayotte, ni ceux des concours supplémentaires des académies de Créteil et de Versailles, dont on n’a pas encore les résultats.

Cette tendance se concentre en effet sur les académies de Créteil et Versailles, déficitaires depuis très longtemps.

Selon les chiffres compilés par la FSU-Snuipp, dans le détail, cela donne 670 postes qui n’ont pas été pourvus à Créteil, 692 à Versailles et 174 en Guyane.

« Il y a une problématique spécifique aux académies de Créteil et de Versailles et une situation très particulière en Guyane », concède le ministère de l’Education.

 

4 000 postes non pourvus, il y a deux ans

Il y a deux ans, le recrutement d’enseignants (premier et second degrés confondus) avait connu une crise inédite, avec plus de 4 000 postes non pourvus au total, provoquant l’émoi dans le monde de l’éducation.

L’an dernier, c’est plus de 3 100 postes qui n’avaient pas été pourvus, dont 1 315 dans le premier degré, selon des chiffres publiés début juillet par le ministère de l’Education.