Cancer : parlons-en sans tabou
Evoquer le cancer, c’est parler de la cause majeure de décès dans le monde. Dans nos cultures méditerranéennes, le sujet est tabou. Par superstition, par pudeur, on se tait. Ce silence laisse le champ libre à la maladie. Il empêche la prévention, le dépistage et donc la guérison.
Car plus le diagnostic est posé tôt, plus les chances de survie grandissent. Dans ce numéro, nous rendons hommage à ceux qui par leurs diverses actions, font vivre l’espoir chez les personnes atteintes par le mal du siècle. De la fondation Lalla Salma au Maroc à un ancien directeur de Twitter, Othman Laraki, qui a mis au point des tests de détection des cancers, du personnel hospitalier au chevet des malades à ces familles qu’il faut accompagner, de ces femmes magnifiées par des photographes à l’impressionnante Nadia, qui nargue la maladie en courant des marathons.
A chacun sa résilience. Avec ce dossier, nous voulons signifier aux personnes atteintes qu’elles ne sont pas seules à se battre contre la maladie, que leurs soutiens sont actifs. L’humoriste Pierre Despogres disait : “Je n’ai pas le cancer. Je ne l’aurais jamais. Je suis contre !” Nous aussi, ne pas en parler, on est contre !
Lire la suite du dossier :
A Fès, un cocon pour accueillir les malades
Les priorités de la fondation Lalla Salma
Au Maroc, une mobilisation sans précédent
Othman Laraki, le génie du dépistage génétique
Changer le sens de son existence
La médecine « alternative » un courant complémentaire ?
Karima Firoud, empathiquement vôtre
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