Dorsaf Hamdani, une diva pour l’ouverture du festival Arabesques 2020
Le festival Arabesques se tiendra bien du 8 au 20 septembre 2020 à Montpellier. Et en ouverture une diva de la chanson arabe : Dorsaf Hamdani. Son récital « Princesses du Chant Arabe », le mardi 8 et mercredi 9 septembre 2020, promet à la virtuose franco-tunisienne de faire étalage de tout son talent dans les répertoires d’Oum Khaltoum, Fairuz et Asmahane.
La crise sanitaire du Covid-19 a fait craindre le pire : une hécatombe des spectacles vivants. Installé depuis l’année dernière au mois de septembre, la 15ème édition du festival Arabesques se tiendra bien ! Et, les organisateurs ont fait le choix de débuter le mardi 8 et mercredi 9 septembre 2020, par l’un des plus beaux timbres de voix du monde arabe : Dorsaf Hamdani.
A l’Opéra de Montpellier, sur la place de la Comédie, la virtuose franco-tunisienne promet avec son récital « Princesses du Chant Arabe » de nous emmener au coeur des plus belles voix féminines arabes. Jugez plutôt : Oum Kalthoum, Fairouz et Asmahane !
Pour beaucoup, la barrière semble infranchissable tant ces répertoires s’ancrent pleinement dans le patrimoine musical arabe. Pari réussi pour la chanteuse franco-tunisienne car s’il n’existe qu’une seule artiste capable et ayant l’humilité suffisante pour s’y attaquer sans les pervertir, c’est bien Dorsaf Hamdani !
Sa voix pure et cristalline dans une performance incroyable donne toute sa puissance à cet hommage qui n’est pas feint. Avec son récital « Princesses du chant arabe », la virtuose franco-tunisienne promet d’atteindre la sophistication d’Oum Kalthoum, la tendresse de Fairuz ou encore la nostalgie sentimentale d’Asmahane.
>>lire aussi : Habib Dechraoui : “les bénévoles sont l’âme du festival Arabesques”
Une diva de la chanson arabe
Car à l’image d’un Obelix qui serait tombé dedans quand il était petit, Dorsaf Hamdani s’est baigné dans la musique arabe dés son plus âge aux côtés de son père violoniste. Perfectionnant son oreille et sa voix, elle intègre le Conservatoire National de Musique de Tunis en 1985. Son répertoire : le malouf tunisien, l’un des principaux types de musique arabo-andalouse.
Ses prestations enchantent son pays avant de dépasser les frontières tant du monde arabe qu’à l’international. Dorsaf Hamdani titulaire d’un master de musique et de musicologie, confiante dans son talent, n’a pas froid aux yeux.
>>lire aussi : Oum Kalthoum, l’Astre de l’Orient, la quatrième pyramide
En 2006, elle se produit dans le spectacle Ya Mewlana, mise en scène par le scénariste tunisien Elyes Baccar. Suivront ensuite Ivresses avec le multi-instrumentiste iranien, Alireza Ghorbani. Aimant se frotter aux légendes, elle donne à entendre en 2013, un exceptionnel album nommé Barbara-Fairouz. A la direction musicale, excusez du peu, l’accordéoniste de jazz et compositeur, Daniel Mille, accompagnateur de Barbara, Higelin et Nougaro. Des chansons en arabe et en français, dans les répertoires de ces femmes fragiles d’apparence mais puissantes d’expression et d’une grande difficulté d’interprétation. Le résultat est juste époustouflant !
Dorsaf Hamdani trace son chemin dans son univers spécifique et interprétant avec modestie et justesse. Elle a tout pour être « sacralisé » au royaume des grandes voix arabes féminines.
Pour les deux représentations de « Princesses du Chant Arabe », pas de grand orchestre à cordes et synthétiseurs. Un spectacle « unplugged » avec un oud, qanoun, violon, ney, tar et derbouka à découvrir à l’Opéra Montpellier, Place de la Comédie le 8 et 9 septembre 2020
Billeterie : ici