Djilali Benhenni 73 ans, atteint d’Alzheimer, a été retrouvé sain et sauf 

 Djilali Benhenni 73 ans, atteint d’Alzheimer, a été retrouvé sain et sauf 

La disparition de Djilali Benhenni a suscité une vague de solidarité sur les réseaux sociaux. C’est ce qui a permis de retrouver très vite le retraité atteint d’Alzheimer.

A cause du froid, ses proches étaient très inquiets. Depuis hier, ils ont retrouvé le sourire. Djilali Benhenni 73 ans, atteint de la maladie d’Alzheimer, a été retrouvé sain et sauf ce dimanche 17 janvier. Le septuagénaire, originaire de Bagneux dans les Hauts-de-Seine, avait subitement disparu le 15 janvier au matin.

 

La disparition de Djilali Benhenni avait suscité beaucoup d’émoi sur les réseaux sociaux et une vague de solidarité s’était très vite mise en place. C’est cette chaîne qui a permis de retrouver le retraité deux jours après sa disparition.

« Je n’ai pas les mots pour vous remercier. Vous avez été nos béquilles. Mon papa vient d’être retrouvé, je n’ai pas les mots. C’est l’un de vos appels qui nous permet de vivre ce bonheur. Merci, merci, merci …Si vous saviez ma joie. Vous êtes merveilleux », s’est ainsi félicitée sa fille sur sa page Facebook.

Ce n’est pas la première fois qu’un « chibani », atteint de la maladie d’Alzheimer, est porté disparu. Heureusement, la plupart du temps, ils sont retrouvés.

En novembre 2019, les proches de Mohammed Hakkar n’ont pas eu cette chance. Leur père, un chibani de 87 ans, atteint lui aussi de la maladie d’Alzheimer, avait été retrouvé sept jours après sa disparition au bord d’un ruisseau sur la commune de Champ-sur-Drac en Isère.

Des études scientifiques estiment que 1 homme sur 8 et 1 femme sur 4 souffriront de la maladie d’Alzheimer au cours de leur existence.

La maladie d’Alzheimer se caractérise par l’apparition de lésions bien particulières, qui envahissent progressivement le cerveau et détruisent les neurones, la région qui contrôle la mémoire.

Le Dr Alois Alzheimer, un neurologue allemand, a donné son nom à la maladie, en 1906. Il est le premier à avoir décrit ces lésions cérébrales, lors de l’autopsie d’une femme morte de démence. Il avait observé dans le cerveau de celle-ci des plaques anormales et des enchevêtrements de cellules nerveuses, désormais considérés comme les signes physiologiques principaux de la maladie d’Alzheimer.