La danse arabe tient son festival parisien

Pendant deux mois, Paris va bouger au rythme du Printemps de la danse arabe, festival réunissant quatre lieux culturels à l’Institut du monde arabe.

Ensemble

Du 18 avril au 23 juin, le Théâtre Chaillot, l’Atelier de Paris, le CND (Centre national de la danse) et le 104 Paris seront réunis à l’initiative et à l’Institut du monde arabe (IMA) pour le Printemps de la danse arabe. Le but étant de faire découvrir la danse contemporaine arabe à travers des spectacles, résidences, tables rondes d’une part, et d’autre part, permettre de penser la danse autrement : « C’est une part de la motivation de chacun des lieux que de relier ce Printemps de la danse arabe à l’actualité du monde où nous vivons ».

Découvertes et incontournables

Outre les découvertes comme l’artiste syrienne, réfugiée en France, Yara Al Hasbani ou encore l’artiste tunisien Nejib Khalfallah, ce premier festival s’appuiera également sur des artistes confirmés. Ainsi le chorégraphe Radouane El Meddeb proposera son spectacle Heroes, prélude (22 avril). Ou encore le danseur-chorégraphe Imed Jemaa, « considéré comme l'un des pionniers de la danse contemporaine en Tunisie » et à l’initiative d’un Centre chorégraphique méditerranéen nomade, qui présentera au public son solo « Omda show ».

Dialogue

Si le Printemps de la danse arabe est le fruit de la réunion de hauts lieux de la culture parisienne, l’aspect de l’échange, du dialogue, a également conditionné la programmation. Les artistes arabes travaillant dans leurs pays respectifs ont donc logiquement été invités mais des artistes étrangers ont également été conviés. C’est notamment le cas du chorégraphe Alexandre Roccoli qui « fait dialoguer la danse contemporaine avec des formes traditionnelles et des rituels ancestraux [notamment gnaouas, ndlr] ».

Charly Célinain

Printemps de la danse arabe, du 18 avril au 23 juin à l’Institut du Monde Arabe (Paris Ve)