Un concert pour laisser s’exprimer les talents de Palestine

 Un concert pour laisser s’exprimer les talents de Palestine

En bas : le violoniste palestinien Ramzi Aburedwan


Soutenir et faire connaître la situation des réfugiés palestiniens au Liban. A travers d'événements culturels, Bagnolet met en avant les « talents de Palestine ».


Carte blanche


C'est dans le cadre du festival des Solidarités (du 16 novembre au 2 décembre), que la ville de Bagnolet associée au Conservatoire slave de musique a donné, le temps d'une soirée (23 novembre), carte blanche aux Talents de Palestine, incarnés cette année par un quartet de l'association Al Kamandjâti. Rendre accessible à tous l'enseignement de la musique et notamment aux enfants défavorisés des camps de réfugiés.


Projection et musique


Outre les compositions orientales, largement inspirées de la musique palestinienne, du quartet composé notamment d'un qanun et d'une flûte orientale, une projection-débat a également été programmée. Par la découverte d'un extrait du film « It’s not a gun », réalisé par Hélèna Cotinier et Pierre-Nicolas Durand, le public aura l'occasion de découvrir les conditions de la naissance de l'association Al Kamandjâti, créée par Ramzi Aburedwan.


Par ces événements culturels, la ville de Bagnolet honore son jumelage avec un camp de réfugiés, non seulement en récoltant des fonds pour l'association mais aussi en permettant de parler des conditions de vie de ces mêmes réfugiés.


Jumelage


Depuis septembre 2002, Bagnolet est jumelée à Chatila, un camp de réfugiés palestinien situé à Beyrouth. Le fait que la ville de Seine-Saint-Denis soit jumelée à camp de réfugié, et non à une ville comme c'est habituellement le cas, n'est pas anodin.


Par cet acte, Bagnolet apporte son soutien au « droit au retour des réfugiés palestiniens » mais aussi à « l’accès aux droits civils pour les Palestiniens au Liban ». Le concert du 23 novembre s'inscrit dans cette démarche de mise en avant des réfugiés palestiniens.