Salon LittExil : l’exil vu autrement
Quand l'exil se décline dans la littérature contemporaine, sur tous les continents. Le salon LittExil fait la part belle aux auteurs et éditeurs de « l'exil ».
Exil
Co-organisée par la Chaire Exil et migrations d’Alexis Nuselovici (Nouss) et le Musée de l'histoire de l'immigration, la troisième édition du salon LittExil aura lieu ce samedi 20 avril à la cité nationale de l'Histoire de l'immigration (Paris 12).
Toute la journée, auteurs et éditeurs indépendants, de revues littéraires ou de livres ayant pour thème l'exil, iront à la rencontre du public pour des échanges, des dédicaces et des tables rondes permettant de mieux appréhender les écrits sur l'exil.
Les éditeurs présents : La Chambre d’échos, Dagan, Intervalles, Koinè, Lior éd., Signes et Balises, Le Ver à Soie, Les Xérographes.
Accueil post-colonial
Durant cette journée, une table ronde sera consacrée à l'accueil post-colonial et plus précisément à Paris. Comment étaient accueillis toutes les populations venant des pays ou départements fraîchement décolonisés ?
Plusieurs écrivains se proposent de le faire découvrir au public avec « leur roman sur l’histoire de « Paris vu et vécu » par leur famille dans la période post-coloniale ». Des récits dans lesquels sont dépeintes des « survivances du colonialisme » dans le quotidien de ces personnes qui ont « choisi » ce pays, la France, comme patrie. Quand la littérature met un coup de projecteur sur des changements de vie plus ou moins difficiles et douloureux, un coup de projecteur sur les déracinés post-coloniaux.
Prix littéraire
Demain (18 avril), aura lieu la soirée de remise du Prix littéraire de la Porte Dorée, qui récompense une œuvre de fiction en langue française abordant le thème de l’exil ou l’immigration. Lors du salon LittExil, une table ronde leur sera consacrée.
La Méditerranée, l'Afrique, étaient des thèmes imposés pour les récits des lauréats. Ces derniers seront invités à échanger sur la particularité de la littérature de l'exil ou en exil « en distinguant la part qui relève de la biographie de celle qui relève de la fiction ou d’autres formes d’hybridation du récit ».
Un salon qui entre forcément en résonance avec la façon dont sont accueillis, en France et en Europe, les migrants, légaux ou illégaux, venus tenter leur chance en des terres « moins hostiles ».