Palest’in & out : un autre visage de la Palestine

 Palest’in & out : un autre visage de la Palestine

Illustration – Cinéma / Palestine / TIMOTHY CLARY / AFP


Montrer un autre visage de la Palestine. Jeunes, ambitieux, créatifs, les artistes contemporains seront de nouveau mis en avant au festival Palest’in& out.


Loin des clichés


Pour sa troisième édition, le festival Palest’in & out, organisé par l’Institut Culturel Franco-Palestinien, conserve son leitmotiv : célébrer la création palestinienne. S’appuyant sur la nouvelle génération d’artistes contemporains palestiniens, le festival s’attache à « bouleverser les clichés médiatique ».


Si les médias restent focalisés sur la résistance à l’Etat israélien, la Palestine a infiniment plus a offrir. Outre les différents spectacles et œuvres qui accompagneront les spectateurs tout au long de cette semaine de festivités (du 22 au 30 juin), Palest’in & out proposera une réelle expérience participative.


Résister


« lever le voile sur la place de la femme et son intimité dans les camps de réfugiés, refuser les étiquettes, assumer la pluralité de son identité, dévoiler de nouvelles façons de résister » le festival assume sa volonté à travers la présentation de ces artistes.


Dans ce programme riche, au centre FGO-Barbara (Paris 18e), aura lieu, le 28 juin, la projection du film « Farawleh/Fraise » de Aida ka’adan, un des lauréat de cette édition catégorie courts-métrages. Un film sur la façon dont la troisième génération de la Nakba envisage son avenir.


Tradition et modernité


La troisième édition du festival sera également placée sous le signe de la musique. Lors de la journée de clôture, les visiteurs pourront découvrir, au petit Bain, un concert de Shadia Mansour, surnommée « la First lady » du Hip Hop arabe.


Modernité mais aussi tradition, un peu plus tôt dans la soirée, Layla Happy Fit proposera une leçon géante de Dabkeh « sur un son de Shamstep, daft et darbukas ». Partie intégrante de l’identité palestinienne, la Dabkeh est, ces dernières années, régulièrement « mise en scène et chorégraphiée sur des scènes de danse contemporaine ».


Tradition, mais avec un soupçon de modernité puisque l’artiste marocain Anass Dou réalisera simultanément une fresque graffiti.


Charly Célinain


Palest’in & out, du 22 au 30 juin. Programme complet ici.