Lancement de la 6e édition du Prix de la littérature arabe
C’est la seule récompense française distinguant la création littéraire arabe. Les éditeurs ou écrivains ont jusqu’au 31 mai pour proposer leurs ouvrages.
Ce prix promeut l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue arabe et auteur d’un ouvrage écrit ou traduit en français et publié entre le 31 mai 2017 et le 31 mai 2018.
L’Institut du monde arabe et la Fondation Jean-Luc Lagardère ont créé ce prix, doté de 10 000 euros, en 2014. Il est destiné aux romans ou aux recueils de nouvelles.
Les éditeurs ou écrivains qui souhaitent proposer un ouvrage éligible au Prix doivent envoyer la publication en trois exemplaires à la Fondation Jean-Luc Lagardère avant le 31 mai prochain.
Spécialistes du monde arabe
La sélection des 6 à 8 ouvrages finalistes sera annoncée fin juin. Les ouvrages retenus seront soumis aux membres du jury composé de personnalités du monde des médias, des arts etde la culture et de spécialistes du monde arabe.
Le ou la lauréate recevra le Prix lors d’une cérémonie à l’Institut du monde arabe àl’automne 2018.
Sinan Antoon, Yasmine Chami et Khaled Khalifa
Le Prix de la littérature arabe a successivement été remis en 2013 à Jabbour Douaihy, en 2014 à Mohamed al-Fakharany, en2015 à Mohammed Hasan Alwan, en 2016 à Inaam Kachachi et en 2017 à Sinan Antoon pour son
roman« Seul le grenadier ».
Cette même année, deux mentions spéciales ont été attribuées à Yasmine Chami pour son roman « Mourir est un enchantement » et à Khaled Khalifa pour « Pas de couteaux dans les cuisines de cette ville ».
Chloé Juhel