Covid-19 : une troisième dose de vaccin dans les pays riches

 Covid-19 : une troisième dose de vaccin dans les pays riches

SEBASTIEN BOZON / AFP

Confirmation d’une troisième dose de vaccin contre le Covid-19 pour les populations les plus à risque. L’OMS regrette un manque d’égalité vaccinale.

 

5 millions

« Environ 5 millions de personnes sont ciblées à ce stade » déclarait le ministère de la Santé, hier (12 août), lors de son point presse hebdomadaire sur la vaccination contre le Covid-19.

Quelle population sera concernée ? Les résidents d’Ehpad et d’unités de soins de longue durée (USLD), les personnes de plus de 80 ans, les malades « à très haut risque de forme grave » de Covid, notamment celles atteintes de Cancer, et enfin les patients immunodéprimés.

La Haute Autorité de Santé (HAS) établira sous peu une liste des populations concernées. L’objectif étant d’ouvrir les rendez-vous dès le 1er septembre et de commencer les injections à partir de la mi-septembre.

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Troisième dose dans le monde

La France est actuellement touchée par la quatrième vague de l’épidémie de Covid-19. 28 554 cas de contamination ont été enregistrés ces dernières 24 heures, tandis que 77 décès sont survenus dans le même laps de temps.

Face à cette quatrième vague, la France n’est pas le seul pays à opter pour une troisième dose. Celle-ci permet de renforcer la réponse immunitaire dont on sait qu’elle tend à s’affaiblir dès neuf mois après la première injection.

En Israël, en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en Hongrie, les campagnes de rappel vaccinal devraient se multiplier et s’accélérer dès le mois de septembre.

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Egalité vaccinale

Face à cette volonté d’accélérer le rappel vaccinal, début août, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) appelait à remettre le début des injections de troisième dose fin septembre, et ce, afin de réduire le fossé entre pays riches et pauvres en termes de vaccination.

L’organisation estime qu’il est plus important de vacciner le maximum de personnes dans le monde. Pour rappel, sur les quatre milliards de doses injectées dans le monde, 80% sont allées à des pays à revenu élevé ou moyen supérieur, alors qu’ils représentent moins de la moitié de la population mondiale.

 

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