Covid-19 : un protocole sanitaire minimum instauré à la rentrée scolaire

 Covid-19 : un protocole sanitaire minimum instauré à la rentrée scolaire

Pascal GUYOT / AFP

Selon les syndicats, pour la rentrée 2022, le ministère de l’Education nationale a prévu un protocole sanitaire de niveau minimum.

Le 1er septembre, la rentrée scolaire 2022 devrait être presque « normale ». Selon les syndicats, le ministère de l’Education nationale aurait prévu d’accueillir les élèves dans des établissements qui appliqueraient un protocole sanitaire au niveau le plus bas.

Les mesures prévues seront celles du « socle », soit le niveau le moins contraignant de ceux définis par l’Education nationale pour combattre une éventuelle vague de Covid-19 à la rentrée. Cours en présentiel, pas de limitation du brassage des élèves, pas de restrictions dans les activités physiques et sportives, autorisées en extérieur et en intérieur.

Vigilance

Malgré tout, la vigilance ne sera pas relâchée et l’évolution du virus sera scrutée. D’ailleurs, selon France Info (23 août), « les personnels qui le souhaitent pourront bénéficier d’une première dotation de 50 masques chirurgicaux, donnés lors de la rentrée scolaire » et « pourront aussi continuer de recevoir des autotests par les pharmacies, a minima jusqu’à la Toussaint, et au rythme de 10 autotests par mois ».

L’application des gestes barrières, le lavage des mains, l’aération et la ventilation resteront des réflexes à garder du côté des personnels.

Adaptation

En juillet, le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse présentait un nouveau protocole sanitaire pour la rentrée scolaire 2022. Celui-ci se composera d’un socle de mesures et de trois niveaux : niveau 1 (vert), niveau 2 (orange) puis niveau 3 (rouge). Avec ces trois niveaux bien définis, le gouvernement affiche une volonté de clarté et de simplicité. Reste à voir comment ils seront appliqués dans les faits.

Là aussi, un premier élément a été dévoilé en juillet puisqu’il serait question d’un délai de 10 jours pour passer d’un niveau de protocole à un autre. Un délai qui permettrait aux équipes enseignantes d’avoir plus de temps pour s’adapter aux nouvelles mesures.

 

>> A lire aussi : L’inflation au menu des cantines scolaires