Covid-19 : Réponse coordonnée de l’UE face à la reprise épidémique en Chine
Des voyageurs en provenance de Chine se dirigent vers un centre de dépistage Covid à Roissy, le 01/01/2023. Les tests seront réalisés à l’arrivée de manière aléatoire. Les prélèvements positifs feront l’objet d’un séquençage afin de détecter d’éventuels nouveaux variants du virus. JULIEN DE ROSA / AFP
Les voyageurs provenant de Chine devront avoir un test Covid négatif pour entrer sur le territoire européen. C’est une première réponse coordonnée de l’UE face à la reprise de l’épidémie.
Face à la flambée de l’épidémie de Covid-19 en Chine, les 27 États membres de l’Union européenne ont trouvé un accord, hier (4 janvier), pour prévenir une éventuelle reprise des contaminations sur le continent. Les 27 recommandent d’imposer aux voyageurs venus de Chine de présenter un test négatif de moins de 48 heures.
Après plusieurs jours de flottement sur le Vieux continent, c’est la première réponse coordonnée de l’UE. Début décembre, Pékin mettait fin à sa politique « zéro Covid », occasionnant un boom du nombre de contaminations dans la population chinoise.
Masques et séquençages
En complément des tests au départ, les voyageurs, en provenance ou à destination de la Chine, sont invités à porter le masque dans l’avion. Et enfin, les membres de l’UE sont incités à faire des tests aléatoires aux aéroports, mais aussi à tester les eaux usées des vols en provenance de Chine.
Ces précautions seront suivies d’un séquençage des résultats positifs pour identifier, le plus tôt possible, d’éventuels nouveaux variants. Après cette première salve de mesures, les membres de l’UE feront un nouveau point sur la situation d’ici mi-janvier.
Réaction française
A partir d’aujourd’hui (5 janvier), pour entrer en France, les voyageurs venus de Chine devront donc présenter un test Covid négatif de moins de 48 heures et des tests aléatoires seront effectués à l’aéroport. L’Hexagone a très vite emboîté le pas à l’Italie et l’Espagne qui ont très vite exigé des tests négatifs aux personnes en provenance de Chine.
Pour rappel, au plus fort de la flambée épidémique en Europe, en 2020, ces deux pays avaient été parmi ceux ayant été les plus touchés et connaissant le plus grand nombre de décès liés au virus.
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