Covid-19 : l’Ile-de-France interpellée sur les mesures dans les écoles

 Covid-19 : l’Ile-de-France interpellée sur les mesures dans les écoles

VERONIQUE DE VIGUERIE / GETTY IMAGES EUROPE / AFP

La région Ile-de-France interpellée par des élus de gauche concernant les mesures sanitaires dans les établissements scolaires.

 

Deuxième vague

« Aujourd’hui, plusieurs dizaines d’établissements manquent de personnel d’entretien, de matériel et gel hydroalcoolique pour appliquer le protocole sanitaire, et de personnel de cantines » s’inquiètent des élus de gauche en Ile-de-France.

Dans un communiqué commun (8 octobre), les groupes  Alternative écologique et sociale, Ecologistes et progressistes, le Front de Gauche et Ensemble l’Ile-de-France, interpellent Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France.

Dans un contexte où les clusters en milieu scolaire et universitaire se multiplient selon l’Agence régionale de santé, les élus de gauche se disent « extrêmement préoccupés par l’absence de mesures concrètes et adaptées proposées ».

Cellule de crise ?

Les élus de gauche demandent à la région Ile-de-France d’agir afin de surveiller et de faire reculer la propagation de l’épidémie en milieu scolaire.

L’idée d’une cellule de crise est émise pour établir un bilan hebdomadaire : « des classes et des cantines fermées dans chaque territoire, donner les capacités d’accueil des cantines, le nombre d’agents présents dans les lycées, les capacités ou non à respecter le protocole sanitaire ». Un dispositif qui permettrait d’observer l’évolution des moyens matériels à disposition dans chaque établissement.

Moyens humains

Autre problème pointé, le manque de moyens humains pour appliquer le protocole sanitaire. Les élus de l’opposition demandent le recrutement de 900 agents supplémentaires. Et ce, notamment dans le domaine de la médecine scolaire.

Fin mai dernier, un rapport de la Cour des comptes sur les médecins et les personnels de santé scolaire pointe un certain nombre de faiblesses dans ce dispositif au niveau national.

Les élus de gauche incitent donc Valérie Pécresse à interpeller Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, « sur la situation catastrophique de la médecine scolaire, pour s’assurer que nos établissements disposent rapidement de suffisamment de psychologues, infirmiers, assistants sociaux et médecins ».

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