Covid-19. Les pays riches appelés à soutenir la vaccination mondiale
La solidarité internationale pour la vaccination mondiale contre le covid-19 a des difficultés à se mettre en place. Des ONG appellent les pays les plus riches à en faire plus pour aider les plus pauvres.
Vaccination mondiale
« Plus que jamais, cette pandémie nous rappelle à quel point la santé est un bien commun à toutes et tous. Elle nous met au défi, acteurs et actrices de la santé, de répondre sans oublier personne ». C’est ce qu’indiquent plusieurs ONG, dont Action contre la faim et Médecins du monde.
C’est pour garantir un accès équitable dans l’ensemble du monde à des vaccins sûrs et efficaces que le mécanisme COVAX a été mis en place. Un dispositif dirigé par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), l’Alliance Gavi et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
En ce début février, les ONG déplorent un manque de moyens qui empêche la bonne tenue de campagnes de vaccination dans les pays les plus pauvres.
Effort financier
Pour organiser des campagnes de vaccination dans le monde, il manque près de 28 milliards de dollars, 14 milliards nécessaires immédiatement. C’est le besoin financier nécessité par l’initiative. Un dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la COVID-19 dont la France est membre fondateur.
A situation exceptionnelle, effort exceptionnel demandé par les ONG aux pays les plus riches. Et notamment à la France, appelée à s’inspirer de ses homologues. « A ce jour, la contribution française s’élève à 160 millions de dollars alors que d’autres contributeurs comme l’Allemagne ou le Canada ont déjà dégagé quatre fois plus ».
Partager et renforcer
Les pays les plus riches ont mis en place des campagnes de vaccination massive depuis début 2021. Alors que certains des pays les plus pauvres ne devraient recevoir des doses qu’en 2022, selon les ONG.
Ces dernières rappellent la nécessité de rendre la distribution des vaccins plus équitable. Pour ce faire, les pays les mieux pourvus, dont la France, sont incités à faire don d’une partie de leurs doses achetées aux « populations les plus à risque dans le reste du monde. Comme les personnels soignants et les personnes vulnérables ».
Mais outre le partage des doses, c’est le système de santé des pays les plus pauvres qui doit être soutenu pour pouvoir développer, dans les meilleures conditions, une vaccination massive. Une condition sine qua non pour vaincre la pandémie au niveau mondial.
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