Covid-19 : contaminations records en France et dans le monde
En France, comme dans le monde, le nombre de contaminations au covid-19 porté par la vague Omicron continue d’atteindre des niveaux records.
500 000
Du jamais vu depuis le début de la pandémie. 501 635 cas de Covid-19 ont été détectés ces dernières 24 heures, selon Santé publique France.
370 000 cas par jour en moyenne sur la dernière semaine. Le pic de la pandémie, annoncé par Olivier Véran, ministre de la Santé, depuis début décembre, semble encore se faire attendre.
Pour la première fois depuis avril dernier, le nombre d’hospitalisations repasse au-dessus de la barre de 30 000. Seul indicateur qui peut faire souffler un brin d’optimisme, la décrue dans les services de soins critiques qui se poursuit. Avec 3 741 malades hospitalisés, soit -4 % en une semaine.
Risque toujours élevé
Le monde est lui aussi submergé par cette vague Omicron. « Plus de 21 millions de nouveaux cas ont été enregistrés [lors des sept derniers jours], ce qui représente le plus grand nombre de cas hebdomadaires recensés depuis le début de la pandémie » selon le bulletin hebdomadaire de l’OMS, publié mardi 25 janvier.
L’institution prévient : « Sur la base des données actuellement disponibles, le risque global lié à Omicron reste très élevé ». Malgré ces chiffres records, l’organisation relève que le nombre de nouveaux cas n’avait augmenté que de 5 % au cours de la semaine passée, contre 20 % la semaine précédente.
Optimisme ?
Malgré ces chiffres, selon certaines projections, cette vague de contaminations pourrait prendre fin prochainement en Europe. C’est en tout cas ce qu’avançait Hans Kluge, directeur de l’OMS Europe. Il considère que, d’ici mars, le variant Omicron pourrait contaminer 60% des Européens. Un taux de contamination permettant d’espérer le dénouement de cette vague Omicron.
« Une fois la vague Omicron calmée, il y aura pendant quelques semaines et quelques mois une immunité globale. Soit grâce au vaccin, soit parce que les gens seront immunisés en raison de l’infection et aussi une baisse en raison de la saisonnalité », estime Hans Kluge (AFP). Ce dernier rappelle toutefois qu’il faut rester extrêmement vigilant face à l’imprévisibilité du virus.