Coût des émeutes: la Métropole du Grand Paris met la main à la poche, polémique à Lyon
Coût des émeutes : Un fonds de soutien de 15 millions d’euros pour près de 90% des communes franciliennes touchées par violences urbaines. Et une veillée d’armes à Lyon entre la région et la ville.
L’idée de ce fonds de soutien est la « reconstitution du mobilier urbain et des véhicules endommagés » et la réhabilitation des bâtiments publics touchés, lors des émeutes. Parmi les 131 communes qui composent la Métropole du Grand Paris, 115 ont été touchées, soit 87%.
Cet argent interviendra « après épuisement des assurances » et des autres aides exceptionnelles, notamment celle de la région Ile-de-France. Début juillet, la région a adopté un « fonds d’urgence » de 20 millions d’euros : 18 millions pour les communes et deux millions pour les commerçants et artisans. Cette enveloppe servira aux 140 villes touchées, la majorité d’entre elles se situant aussi dans la métropole.
Polémique à Lyon
La question de l’aide aux communes semble gérée de façon cohérente en Ile-de-France. Ce n’est pas le cas en Auvergne-Rhône-Alpes. Une polémique a éclaté entre la mairie de Lyon et la région à propos de l’aide à apporter aux commerçants touchés par les émeutes.
Dans un communiqué, la mairie de Lyon a annoncé qu’elle débloquait en urgence une aide exceptionnelle de 500 000 euros pour les commerçants sinistrés. Mais quelques heures plus tard, la région répondu: « Les propos du maire n’engagent que lui (…). La Région travaille à la mise en œuvre de son propre dispositif qu’elle annoncera avant la fin de la semaine ».
Il a fait porter au maire « une très lourde responsabilité dans la dégradation de ces commerces »: « La décision du maire de Lyon de ne pas engager ses agents de police municipale pour protéger les commerces lyonnais a été catastrophique ». Alors que le centre de Lyon avait connu d’importants pillages, le maire avait réclamé « plus de policiers nationaux pour assurer la sécurité dans la ville ».
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