COP28 à Dubaï : une coalition d’entreprises milite pour la réduction des énergies fossiles
A un peu plus d’un mois de la COP28, les grosses entreprises exhortent les gouvernements à réduire drastiquement les émissions de CO2.
« Nos entreprises ressentent les effets et le coût de l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes dus au changement climatique » (AFP) déplorent, dans une déclaration commune (23 octobre), 131 entreprises réunies au sein de la coalition We mean business.
Parmi les signataires, Bayer, Nestlé, Danone ou encore Unilever, soit un bloc de grands groupes représentant un chiffre d’affaires annuel de presque 1 000 milliards de dollars. Le 30 novembre prochain, la COP28 s’ouvrira à Dubaï (Emirats arabes unis) et fera de la question de la réduction des combustibles fossiles, un élément central.
>> A lire aussi : Travail des enfants : 160 millions de jeunes touchés dans le monde
Objectifs
La coalition d’entreprises milite en faveur de la division par deux des émissions de CO2, et ce, dès cette décennie en cours. Pour atteindre cet objectif, elle exhorte les gouvernements à « fixer des objectifs et un calendrier pour l’élimination progressive des combustibles fossiles ».
Les entreprises indiquent ne pas pouvoir opérer « cette transition, de manière sûre et efficace », seules. Elles mettent les décideurs face à leurs responsabilités : « les institutions financières, les producteurs de combustibles fossiles et les gouvernements ont tous un rôle crucial à jouer ».
Traité ?
L’an passé, lors de la dernière COP27 à Charm El-Cheikh (Egypte), pour limiter le réchauffement l’OMS émettait l’idée d’un traité de non-prolifération des combustibles fossiles. L’organisation veut investir dans les énergies propres et « éliminer progressivement le charbon et les autres combustibles fossiles nocifs ».
Cette dernière espère bien pouvoir faire une différence avec un tel traité : « Avec des normes plus strictes en matière d’émissions pour les véhicules, on pourrait, selon les calculs, sauver quelque 2,4 millions de vies par an, grâce à l’amélioration de la qualité de l’air, et abaisser le réchauffement mondial d’environ 0,5 °C d’ici à 2050 ».