Conseil présidentiel pour l’Afrique : série de débats en France
Le Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA), entité publique fondée par le président Emmanuel Macron en août 2017, engage une tournée en France auprès des entrepreneurs de la diaspora africaine, pour une série de débats autour de l’entrepreneuriat de celle-ci.
La première étape de ce tour de piste a été lancée le 26 septembre dernier à Bordeaux par Wilfrid Lauriano do Rego, président du Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA) et d’autres membres de cette instance. Il y a lieu de rappeler que la création du CPA s’inscrit dans la stratégie d’Emmanuel Macron de « renouvellement du partenariat entre la France et l’Afrique ».
« Nouveau visage à la relation entre l’Afrique et la France »
Il est précisé sur le site qu’ « il s’agit de donner un nouveau visage à la relation entre l’Afrique et la France à travers sa composition paritaire rassemblant des personnalités de France et d’Afrique issues de la société civile dont la mission est d’apporter un éclairage nouveau à la politique du président de la République sur l’Afrique ». C’est dans ce cadre que la CPA lance cette initiative pour une série de débats autour de la question de l’entrepreneuriat de la diaspora africaine de France.
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Favoriser le développement de l’entrepreneuriat
Quatre étapes sont prévues : Bordeaux, Lyon, Marseille et Paris. L’objectif étant d’appréhender et d’analyser les attentes des acteurs ciblés pour pouvoir proposer des réponses pertinentes et favoriser le développement de l’entrepreneuriat. La France a connu un bel élan de la création d’entreprises avant la crise Covid ; il y a eu 800.000 créations d’entreprises en 2019. Le CPA travaille avec les réseaux d’associations de proximité et des territoires qui mobilisent les entrepreneurs de la diaspora et s’intéresse à tous les secteurs d’activité.
Une attention particulière aux quartiers populaires
Une attention particulière est accordée aux banlieues et quartiers populaires où les taux de chômage son plus élevés et les activités informelles bien établies. Ce n’est qu’à travers des dispositifs incitatifs en faveur des porteurs de petits projets que l’on favorisera l’inclusion économique et financière de ces entrepreneurs en herbe.
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