Cérémonie JO : Enquêtes ouvertes après des menaces de mort

 Cérémonie JO : Enquêtes ouvertes après des menaces de mort

crédit photo : Natalia KOLESNIKOVA / AFP

Les organisateurs de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques ont décidé de porter plainte, face à la violence des menaces qui les ont visés.

Ils ont tous les trois déposé plainte pour menaces de mort : Alexandre Billard, directeur général adjoint de l’agence événementielle Ubi Bene, Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie d’ouverture, et Thierry Reboul, directeur exécutif des cérémonies des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris. L’enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne.

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Cyberharcèlement

Une enquête qui s’ajoute à celles, déjà ouvertes, après des plaintes déposées par des protagonistes de la spectaculaire cérémonie d’ouverture le 26 juillet le long de la scène. Après une campagne de cyberharcèlement et une plainte de Thomas Jolly, le Pôle national de la lutte contre la haine en ligne du parquet a ouvert une enquête confiée à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine. Le directeur artistique a expliqué dans sa plainte « être la cible sur les réseaux sociaux de messages de menaces et d’injures critiquant son orientation sexuelle et ses origines israéliennes supposées à tort ».

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Soutien du ministère de la Culture

Des investigations ont également été lancées par le parquet de Paris pour cyberharcèlement aggravé et menaces de mort visant la DJ française Barbara Butch. Cette militante féministe et lesbienne était mise à l’honneur dans un tableau de la cérémonie, incarné notamment par des drag queens. La drag queen Nicky Doll a elle aussi été la cible des propos de Laurence Fox, ancien acteur reconverti dans la politique. Sur X, il a comparé les artistes à des « baiseurs d’enfants » ou à des « petits pédophiles déviants ». Une enquête a été ouverte pour injures publiques. « Le ministère de la Culture se place, pour leur défense, aux côtés de tous les artistes menacés qui ont participé à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques #Paris2024 », a posté sur X la ministre Rachida Dati. Le ministère s’est dit prêt à se constituer partie civile.