CDH. L’Algérie impliquée dans les crimes du polisario
Plusieurs ONG ont vivement dénoncé, à Genève, les crimes et exactions commis par les milices du polisario dans les camps de Tindouf, faisant porter au régime algérien l’entière responsabilité de toutes les violations commises dans lesdits camps.
Intervenant dans le cadre de la 48ème session du Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU, qui se tient à Genève, mardi 28 septembre, l’Organisation non-gouvernementale suisse, « Promotion du Développement Economique et Social » (PDES) s’est dit suivre « avec une grande inquiétude la situation actuelle prévalant dans les camps de Tindouf dans le sud-ouest de l’Algérie », et « la détérioration continue de la situation des droits et des libertés, en raison du siège imposé par le polisario aux populations de ces camps ».
L’expert international, membre de l’ONG PDES Matteo Dominici a cité, à ce propos, les rapports d’organisations internationales fustigeant les violations des droits des populations des camps de Tindouf qui subissent la tyrannie et les représailles du polisario, dénonçant l’impunité dont jouissent les responsables de ces crimes qui bénéficient de la protection de l’État hôte, l’Algérie.
Intervenant au nom de l’ONG « Réseau unité pour le développement de la Mauritanie » Naji Moulay Lahsen a attiré, pour sa part, l’attention sur le calvaire qu’endurent les populations des camps de Tindouf pendant des décennies. Ce dernier a relevé que « cette population, privée de ses droits fondamentaux à vivre dans la dignité, délaissée par la communauté internationale qui lui a tourné le dos, et l’a abandonné à son sort, est exploitée comme fonds de commerce pour servir l’agenda de l’Algérie ». « Dans ces camps, il n’y a aucune liberté d’expression, ni de mouvement et aucune association ne peut être fondée à moins qu’elle ne reflète le point de vue des maitres des lieux », a-t-il dénoncé. Il s’est élevé, de même, contre les manœuvres du régime algérien qui cherche à maintenir le statuquo, au détriment des souffrances des habitants des camps.
Enrôlement des enfants de force dans des centres d’instruction militaire
Pour sa part, l’organisation « Africa Culture International Human Rights » (ACI Human Rights), qui est dotée du statut consultatif spécial ECOSOC auprès des Nations unies a fait part, dans ce sens, de ses inquiétudes au sujet des violations des droits « des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, et des mauvais traitements, tortures, et sévices qui leur sont infligés ».
Intervenant par vidéoconférence, le président de l’organisation, Dianko Lamine s’est élevé contre « la pratique du polisario qui recourt impunément à l’enrôlement militaire des enfants pour les envoyer, de force, dans des centres d’instruction militaire ». « ACI Human Rights s’indigne de cette violation du droit international des droits de l’homme et humanitaire qui constitue l’une des pires atteintes à la dignité humaine, car elle prive ces enfants, âgés de 12 et 13 ans, de leur enfance et de leurs droits les plus indispensables », a-t-il poursuivi.
« ACI Human Rights condamne fermement cette situation et lance un appel solennel à la communauté internationale, à l’Organisation des Nations unies en particulier, pour intervenir en vue de mettre un terme à cette pratique ignoble dans les camps de Tindouf ».
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