Blâme pour les faux policiers de la Brav-M chez Hanouna
Ils s’étaient présentés à tort comme membres de la Brav-M. Deux policiers écopent d’un blâme, l’un d’eux est renvoyé en conseil de discipline.
Un faux policier écope d’un blâme et d’un renvoi en conseil de discipline. Début avril, sur le plateau télévisé de « Touche pas à mon poste », il est apparu, aux côtés de trois autres personnes, comme membres de la brigade de répression de l’action violente motorisée. Ils étaient tous encagoulés, une capuche noire sur la tête et la voix modifiée, un brassard orange marqué police, au bras. La séquence a été diffusée alors que cette unité était accusée de violences sur les manifestants opposés à la réforme des retraites.
« Non-respect du devoir de réserve »
Très vite une enquête préliminaire avait été ouverte à Nanterre après un signalement du préfet de police auprès de la justice. Ce dernier était convaincu qu’aucun des policiers sur le plateau n’était membre de la Brav-M. « Quand un fonctionnaire qui a été révoqué parle au nom de la Brav-M, pour moi c’est un problème », avait déclaré Laurent Nuñez. Il avait dénoncé également le « non-respect du devoir de réserve » des autres fonctionnaires. La confirmation avait été faite, ensuite, qu’aucun de ces hommes et femmes n’appartenait à cette unité.
Ressort judiciaire
L’un de ces faux témoins, se présentant comme leur porte-parole, avait été révoqué de la police nationale en décembre 2022. S’agissant de cet homme, le préfet de police ne peut pas prendre de sanction à son encontre puisqu’il n’est plus policier. Son cas est du ressort du judiciaire. Un autre faux policier a également été condamné à un blâme et un troisième à une exclusion temporaire de fonction de trois jours de la part du préfet de police de Paris, après enquête administrative de l’IGPN.