Bientôt des RER dans les grandes villes françaises ?

 Bientôt des RER dans les grandes villes françaises ?

Sur YouTube, Emmanuel Macron a déclaré : « Le RER ce n’est pas que sur Paris. (…) C’est un super objectif pour l’écologie, l’économie, la qualité de vie » dans les villes « où il y a trop de circulation ».

C’est l’idée d’Emmanuel Macron. Implanter un équivalent du RER francilien dans dix métropoles françaises comme alternative à la voiture.

Dans une séquence postée sur YouTube, le chef de l’Etat a déclaré : « Le RER ce n’est pas que sur Paris. (…) C’est un super objectif pour l’écologie, l’économie, la qualité de vie » dans les villes « où il y a trop de circulation ». « Pour tenir notre ambition écologique, je veux qu’on se dote d’une grande ambition nationale: dans dix grandes agglomérations, dans dix métropoles françaises, de développer un réseau de RER, un réseau de trains urbains ». Emmanuel Macron répondait à des questions des internautes sur l’environnement.

Elisabeth Borne à la manœuvre

Il s’agit d’un objectif du président de la République, sans calendrier ni chiffre sur les investissements nécessaires. Ce sera donc à la Première ministre Elisabeth Borne, chargée de la planification écologique, de détailler puis superviser ces grands travaux. Parmi les futures villes probablement sélectionnées, il y a Lille, Bordeaux, Lyon, Grenoble ou encore Aix-Marseille. En ce qui concerne Bordeaux, la municipalité réfléchit depuis un certain temps à un « RER métropolitain » avec le concours notamment du département. Le plan de relance de 2020 prévoyait ainsi une enveloppe pour mieux préparer le lancement de ces « RER » à Bordeaux. Même cas de figure à Lille ou Strasbourg.

Plus « pédago » que « techno »

Avec cette promesse d’aller « deux fois plus vite » pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, Emmanuel Macron faisait l’objet de vives critiques émises par les défenseurs de l’environnement. Après sa participation à la COP27 sur le climat à Charm el-Cheikh, le chef de l’Etat semble s’improviser en youtubeur pour défendre personnellement son action, se voulant plus « pédagogique », à l’opposé de la Première ministre encore trop « techno » sur ce sujet.

 

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