Bagnolet. La plaque en hommage au couple Audin, militants anticolonialistes, vandalisée
La plaque en bois située dans un parc à Bagnolet (93) portant les noms de Josette et Maurice Audin qui fut torturé et tué par des soldats français en 1957 en Algérie, ainsi que des éléments de biographie, a été dévissée et remplacée par l’inscription « OAS », l’organisation armée clandestine des ultras de l’Algérie française, ce lundi 25 janvier. Sur un panneau en bois jouxtant la plaque, le nom du couple a été rayé au feutre noir.
« A Bagnolet, des nostalgiques des criminels de l’OAS ont souillé le panneau. Honte à ces haineux anonymes pour lesquels la guerre d’Algérie n’est jamais finie », a twitté le député LFI de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière.
A #Bagnolet des nostalgiques des criminels de l'OAS ont souillé le panneau "Maurice Audin" dans le parc qui porte son nom
Honte à ces haineux anonymes pour lesquels la guerre d'Algérie n'est jamais finie. pic.twitter.com/VZ3LwUQ6P1— Alexis Corbière (@alexiscorbiere) January 24, 2021
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Josette Audin, militante communiste et anticolonialiste, vivait à quelques mètres du parc, qui a été rebaptisé en sa mémoire six mois après son décès en février 2019.
En septembre 2018, Emmanuel Macron lui avait rendu visite pour reconnaître officiellement que le meurtre de son mari avait été « rendu possible » par le « système institué alors en Algérie par la France ».
Dans un communiqué, L’Élysée a qualifié d’« indigne » l’acte de vandalisme commis sur la plaque en hommage au couple de militants communistes Josette et Maurice Audin à Bagnolet (Seine-Saint-Denis).
« Ces actes sont lâches et indignes et n’ont pas de place dans notre République », a condamné l’Elysée.
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