Bab L’Bluz, onde féérique gnawa au Festival Arabesques

 Bab L’Bluz, onde féérique gnawa au Festival Arabesques

Depuis sa remise au goût du jour avec le festival d’Essaouira, la musique gnawa ne cesse d’évoluer et de prendre des chemins de traverse. C’est sur la route du blues-rock gnawa, que nous emmène le quatuor Bab L’bluz. Un univers détonnant à découvrir lors d’un concert exceptionnel le 11 septembre 2020, au Domaine d’O de Montpellier, lors du Festival Arabesques.

 

Depuis 23 ans, le Festival d’Essaouira et sa présidente, la sénatrice Neila Tazi ont redonné les lettres de noblesse à cette musique ancestrale. Au point que la musique Gnaoua est désormais inscrite au patrimoine culturel et immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Une fierté pour ces maalems et autres transmetteurs qui se lancent de plus en plus à la découverte d’autres cultures.

Or, les fusions entre genres peuvent apporter des déceptions mais aussi de super bijoux bruts. Bab L’Bluz fait partie de ces joyaux qui, un pas dans le blues-rock et l’autre dans la musique gnawa, réussit parfaitement la partition. Pas étonnant ! Ces musiques à des milliers de kilomètres d’origine, gardent en mémoire leurs origines africaines et leurs histoires tragiques.

>>Lire aussi : Le Grand Bal Raï, une création-hommage originale au festival Arabesques

Un quatuor magique aux commandes

La fusion rock gnawa de Jimi Hendrix à  Led Zeppelin, a toujours su se renouveler. Avec le jeune groupe Bab L’Bluz, les rythmes et couches successifs se superposent parfaitement. Ce quatuor multicartes nait d’une rencontre entre la chanteuse Yousra Mansour et du musicien Brice Bottin lors d’une résidence à Marrakech. De cette cette recherche autour de la musique touarègue, émane l’album Nayda qui signifie « se lever ».

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les chansons de Bab L’Bluz donnent envie de « se lever » et de danser. El Gamra, El Watane, Glibi,…Des titres forts et puissants qui mettent aussi en avant les autres musiciens du groupe (Hafid Zouaoui à la batterie et au sampling et Jérome Barholomé aux percussions), venus plutôt de l’afro beat. Cette « porte du blues » (le nom du groupe, ndlr) est surtout une porte  de l’imaginaire de l’enceinte d’une médina. Une porte de danse et de transe à écouter et ressentir.

Venez la passer le vendredi 11 septembre 2020, au Domaine d’O de Montpellier, lors du festival Arabesques. Elle vous mènera dans un  univers rock, hassani, blues et gnawa dont vous vous souviendrez.

 

>>Lire aussi : Al Qasar : Du rock puissant et psychédélique au festival Arabesques

 

Billeterie : Ici