Assemblée nationale: à qui les postes-clés ?
Les chefs des groupes politiques à l’Assemblée nationale se retrouvent aujourd’hui pour décider de la répartition des postes-clés au Palais Bourbon.
Faut-il repenser ou reconduire la configuration actuelle ? La question se pose depuis l’attribution contestée de deux vice-présidences au Rassemblement national. La présidente Renaissance de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet plaide, elle, pour un statu quo dans la composition du bureau, instance dirigeante qui réunit vice-présidents, questeurs et secrétaires. Même position du côté du groupe LR.
Sébastien Chenu et Hélène Laporte
La reconduction du bureau est généralement une formalité, mais il suffirait qu’un seul groupe le demande pour qu’un nouveau vote soit organisé, le 2 octobre. Au sein du camp présidentiel, certains regrettent ouvertement d’avoir permis l’attribution par leurs votes en début de législature de deux vice-présidences de l’Assemblée, aux députés RN Sébastien Chenu et Hélène Laporte. Les autres étant attribuées à Valérie Rabault (PS), Naïma Moutchou (Horizons), Elodie Jacquier-Laforge (MoDem) et Caroline Fiat (LFI).
« Faute originelle de ce mandat »
« Il y a toute une stratégie de légitimation du Rassemblement national, pour lesquels on a pu faire des erreurs » et le « vote pour les députés RN aux vice-présidences » en était une, a estimé le député macroniste Sacha Houlié. Tout en jugeant « difficile » de les remettre en cause « sans victimisation de leur part ». La cheffe du groupe écologiste Cyrielle Chatelain estime au contraire qu’il est possible pour le camp présidentiel de « revenir sur l’une des fautes originelles de ce mandat ».
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