Année culturelle Qatar-Maroc, le cinéma marocain à l’honneur

 Année culturelle Qatar-Maroc, le cinéma marocain à l’honneur

Au programme, quatre films de réalisateurs marocains dont « Mica » d’Ismaïl Ferroukhi

Doha – L’Institut du Film de Doha a lancé une série de projections cinématographiques intitulée « Mosaïque marocaine », avec quatre films qui retracent l’héritage du cinéma marocain. Une fenêtre qui s’ouvre sur le paysage cinématographique du Royaume.

 

Des projections lancées depuis le 10 jusqu’au 12 octobre et comprennent quatre films de réalisateurs marocains, à savoir « Maison au milieu des champs » de Tala Hadid, « Mica » d’Ismaïl Ferroukhi, « Fragments from heaven » d’Adnane Baraka et « Birdland » de Leïla Kilani.

Au programme donc le film « Maison au milieu des champs » qui explore la vie de la communauté amazighe du Haut Atlas, pour raconter une partie de l’Histoire des Amazighs au Maroc, en vue de transmettre cet héritage en format audiovisuel. Des images d’un village authentique qui a préservé son cachet pendant des centaines d’années. Le film emmène les spectateurs dans la vie de deux sœurs adolescentes. L’une devant quitter l’école pour se préparer au mariage, tandis que l’autre rêve de devenir avocate.

Pour ce qui est du film d’Ismaïl Ferroukhi, « Mica », il raconte l’histoire de Mica, un enfant qui vit dans un quartier pauvre de Meknès, avec des parents malades et une situation sociale difficile. Un vieil homme l’emmène à Casablanca et lui présente des gens pour l’aider à travailler dans un club de tennis. Prêt à tout pour changer son destin, il attire l’attention de Sofia, une entraîneuse de tennis, qui remarque son talent et s’occupe de lui. Le film suit le parcours de Mica face aux défis d’une nouvelle vie qui se présente à lui.

Des courts-métrages Made in Morocco

Pour ce qui est de « Fragments from heaven », d’Adnane Baraka, ce film suit un groupe de personnes qui cherchent des météorites au cœur du désert marocain. Trouver une météorite pourrait transformer la vie de celui qui la découvre, tout en soulevant des questions profondes sur l’origine de la vie. Le film montre que chaque réponse amène de nouvelles questions, laissant un mystère à résoudre.

Dans « Birdland », une famille marocaine se réunit dans le village de Mansouria pour vendre une grande parcelle de terre héritée des ancêtres, située sur une colline près de Tanger. Cependant, la vente de cette « Terre des Oiseaux » s’avère plus compliquée que prévu.

L’Institut du Film de Doha a également annoncé un programme spécial de courts-métrages marocains intitulé « Made in Morocco », dans le cadre du festival de cinéma « Ajyal », prévu du 16 au 23 novembre prochain à Doha.

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