Allocution d’Emmanuel Macron : vers une extension du pass sanitaire ?
Ludovic MARIN / AFP
C’est ce lundi 12 juillet, à 20h, que le chef de l’Etat doit s’exprimer. Une allocution très attendue alors que la crise sanitaire repart dans le pays.
De possibles nouvelles mesures sanitaires et des précisions sur la politique de vaccination nationale. Le Président de la République va prendre la parole face aux Français, avant de recevoir les 350 députés issus du groupe de la majorité à l’Elysée. A l’origine, cette prise de parole devait permettre à Emmanuel Macron de fixer le dernier cap de ses réformes avant les prochaines échéances électorales. L’épidémie de Covid en a décidé autrement.
Le variant Delta étant désormais 40 % plus contagieux que son prédécesseur, le variant Alpha, le chef de l’Etat devrait renforcer les mesures sanitaires en vigueur en France. « La charge hospitalière pour l’instant n’augmente pas, mais il va se passer la même chose que l’été dernier », a expliqué ce week-end le ministre de la Santé Olivier Véran.
Un pass pour les restos, bars, salles de sport ?
Concrètement, le Président de la République devrait annoncer la vaccination obligatoire pour les soignants. Il devrait également se prononcer pour l’extension du pass sanitaire à de nouveaux lieux et la fin de la gratuité des tests PCR pour les personnes non-vaccinées.
A ce sujet, le Conseil scientifique prône un abaissement de la jauge de à 1 000 personnes pour les événements soumis au pass et l’obligation de posséder ce même pass pour accéder aux restaurants et bars, aux théâtres et cinémas et autres salles de sport.
Le Conseil scientifique propose également des « mesures partielles de restrictions » dans les zones les plus touchées par la future nouvelle vague, « y compris en juillet et août ». Ce sera ensuite au gouvernement de jouer et de présenter un projet de loi avant la fin du mois de juillet.
Réforme des retraites ?
L’allocution d’Emmanuel Macron devrait aussi comporter un volet économique, il s’agira probablement de la réforme des retraites, même si une grande partie des parlementaires issus de la majorité la considèrent comme un véritable champ de mine, à quelques mois de la présidentielle.
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